Jubaea chilensis - Définition
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Introduction
| Jubaea chilensis | |||||||||
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| Classification classique | |||||||||
| Règne | Plantae | ||||||||
| Division | Magnoliophyta | ||||||||
| Classe | Liliopsida | ||||||||
| Ordre | Arecales | ||||||||
| Famille | Arecaceae | ||||||||
| Genre | |||||||||
| Jubaea Kunth, 1816 | |||||||||
| Nom binominal | |||||||||
| Jubaea chilensis (Molina) Baillon | |||||||||
| Classification phylogénétique | |||||||||
| Ordre | Arecales | ||||||||
| Famille | Arecaceae | ||||||||
| Statut de conservation IUCN : VU A1cd : Vulnérable | |||||||||
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Le Jubaea chilensis, appelé également cocotier du Chili, est l'unique représentant du genre Jubaea, qui fait partie de la famille des Arécacées.
Il est le plus gros des palmiers. Son stipe atteint parfois 5 mètres de circonférence au sol. C'est un palmier à la croissance assez lente à l'âge juvénile puis s'accélérant à partir de la quinzième année environs. Il ne fleurit pas avant l’âge de 60 ans. C’est le plus résistant au froid de tous les palmiers à feuilles pennées. Il peut supporter des températures allant jusqu'à —15°C, dans de bonnes conditions. Il forme dans son pays d'origine de majestueux exemplaires.
Arecaceae
Jubaea chilensis est proche d'une lignée de genres distribués exclusivement dans l’hémisphère sud. L’origine de ce groupe se situe en Afrique (Jubaeopsis), et continue à l’est vers Madagascar (Voanioala), la Mélanésie (Cocos), le Chili (Jubaea), la Bolivie (Parajubaea), et termine au Sud du Brésil (Syagrus, Butia, Lytocaryum, Allagoptera, Polyandrococos).
Distribution
Ce genre monotypique a un habitat isolé. Autrefois, le Jubaea chilensis occupait une zone entre 32° et 35°S de latitude mais ses populations sont maintenant réduites à des zones protégées. Il se retrouve à partir des pieds des Andes et jusqu’à 1500 mètres d’altitude, sur la côte de l’Océan Pacifique (Aconcagua, O’Higgins, Valparaiso). Il pousse de manière propice dans un climat de type méditerranéen sec.
Le cocotier du Chili est classé comme espèce menacée vulnérable (VU A1cd) sur la Liste rouge de l'UICN, dû a son exploitation abusive pour l'extraction du fameux miel de palmier. Son exploitation est aujourd'hui réglementée. Aujourd'hui, seulement quelques milliers d'exemplaires furent sauvegardés dans leur habitat naturel.
Il existe des exemplaires cultivés de Jubaea chilensis en Europe. Sa culture pourra donc être tentée jusqu'à la zone 7a car sa rusticité peut allé jusqu'à -17°C, ce qui fait de lui le palmier a feuilles pennées le plus rustique ( des exemplaires âgés se trouvent jusqu'en Normandie) mais avec quelques protections tout de même ( voile d'hivernage dans les zones les plus froides pour les sujets juvéniles, bâches étanches contre les pluies d'hiver,...)
Deux spécimens anciens sont ainsi visibles à Lorient, un autre à Morlaix en Bretagne. Ils porteraient des traces d'impacts de balles de la Seconde Guerre mondiale. On trouve encore quelques cocotiers du Chili âgés au sud-ouest du Royaume-Uni, notamment dans le jardin tropical de l'abbaye de Tresco sur l'île de tresco (Archipel des Sorlingues).
