Le poly-para-phénylène téréphtalamide possède différentes propriétés intéressantes, telles la résistance à la chaleur, à l'élongation ou au cisaillement. Il est donc utilisé dans de nombreux domaines où ces caractéristiques sont recherchées :
gilets pare-balles, casques (associé à une ou plusieurs autres fibres telle la fibre de verre ou de carbone) (tissage + résistance) ;
renforts de vêtements plus ou moins important en fonction de la personne ;
voiles et coques de bateaux (résistance à l'élongation et aux solutions alcalines) ;
matériel sportif (patinage de vitesse, snowboard, ski, canoë-kayak, escrime, raquettes ou cordage, pelote basque, aviron, etc.) ;
pneumatiques (résistance au cisaillement) ;
jonglage : les jongleurs de feu utilisent le poly-para-phénylène téréphtalamide sur leur matériel, par exemple les torches, bâtons du diable, bolas, etc. Ce matériau, trempé dans du pétrole (désaromatisé s'il sert aussi à cracher) est résistant et peut être enflammé un grand nombre de fois avant d'être remplacé. Certains jongleurs utilisent des gants en PPD-T pour jongler aux balles (pratique peu répandue). Il est également utilisé pour fabriquer des vêtements protecteurs (pull-overs, T-shirts, robes, pantalons), pour les cracheurs de feu (également appelés dragons), autres artistes et cascadeurs. Vendu au mètre, on l'enroule autour du matériel réservé à cet usage et on le fixe avec des vis ;
bâtiment : le PPD-T est utilisé pour les bâtiments de haute sécurité (par exemple Le Pentagone aux États-Unis).
Synthèse
Schéma de synthèse du PPD-T (réaction de Schotten-Baumann)
La synthèse du poly(p-phénylènetéréphtalamide) consiste en la polycondensation du paraphénylènediamine (PPD) (ou son chlorhydrate) et du chlorure de téréphtaloyle, en milieu solvanté et à basse température.