L'Homme qui prenait sa femme pour un chapeau | |
Auteur | Oliver Sacks |
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Genre | essai |
Version originale | |
Titre original | The Man Who Mistook His Wife for a Hat |
Éditeur original | Summit Books |
Langue originale | anglais |
Pays d'origine |
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Date de parution originale | décembre 1985 |
Version française | |
Traducteur | Édith de La Héronnière |
Lieu de parution | Paris |
Éditeur | Éditions du Seuil |
Collection | Points Essais |
Date de parution | 2 mars 1992 |
Type de média | livre |
Nombre de pages | 312 |
ISBN | 978-2020146302 |
L'Homme qui prenait sa femme pour un chapeau (The Man Who Mistook His Wife for a Hat) est un livre publié en 1985 par Oliver Sacks, neurologue d'origine anglaise. Il s'agit plus précisément d'un recueil dans lequel l'auteur décrit les affections « les plus bizarres » qu'il a rencontrées. Le titre provient du cas d'un homme qui savait reconnaître les objets composés de formes géométriques simples, tel un chapeau, mais pas les visages, dont le sien et celui de sa femme.
L'ouvrage comprend 24 essais répartis en quatre sections. Les deux premières sections se concentrent sur les manifestations provenant de l'hémisphère droit du cerveau, alors que la troisième et la quatrième décrivent des manifestations phénoménologiques : réminiscences spontanées, perceptions modifiées et manifestations remarquables apparaissant chez les personnes dites retardées.
Ce livre n'est pas un livre de médecine qui nécessite des connaissances en neurologie pour être apprécié. Il explore plutôt la personnalité humaine et sa fantastique capacité d'adaptation. Oliver Sacks s'intéresse autant aux patients qu'à leur pathologie sans développer les détails médicaux.
Le livre s'ouvre sur le cas étrange du docteur P. incapable de reconnaître les visages, y compris le sien. Possédant pourtant des yeux intacts, il ne sait reconnaître le plus banal des objets (une rose, sa chaussure gauche, un gant, etc.). Le docteur P. est atteint d'une agnosie visuelle lui ayant fait perdre tout sens du « concret ». La partie abstraite du monde n'est en revanche pas un problème puisque qu'il identifie à coup sûr des formes géométriques quand on lui présente (c'est aussi pour ça qu'il n'a pas de problème avec la musique). C'est dans son monde abstrait que cet être quasi extraterrestre (comme le définit l'auteur) a un jour confondu la tête de sa femme avec son chapeau.
Parmi les essais, citons ceux portant sur :