Lycée Paul-Valéry | |
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Généralités | |
Pays | France |
Adresse | 38, boulevard Soult 75012 Paris |
Cadre éducatif | |
Proviseur | Claudine Vuong |
Formation | Cycle secondaire général |
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Le lycée Paul-Valéry, appelé aussi familièrement PV ou Paul Val, est un établissement public d'enseignement général et technologique du 12e arrondissement de Paris situé 38, boulevard Soult. C'est un lycée à vocation scientifique, économique, littéraire et artistique, réputé notamment pour ses sections de formation aux métiers du cinéma et de l'audiovisuel qui furent les premières créées en France en 1983. Le lycée Paul-Valéry est par ailleurs connu pour le documentaire sociologique sur un groupe de ses élèves, tourné annuellement durant 10 ans et intitulé Que deviendront-ils ?.
Le lycée a été construit en deux tranches, au tout début des années 1960, à l'emplacement des anciennes fortifications, d'abord sous le nom d’annexe du lycée Jean-Baptiste-Say, puis de lycée mixte du boulevard Soult, avant de trouver son appellation définitive en 1962 en empruntant son nom à l'écrivain et poète Paul Valéry. Il est de fait le plus grand établissement du 12e arrondissement de Paris tant en surface (barre de 200 m de long sur quatre niveaux) qu'en nombre d'élèves. Il fait partie des lycées construits suite au baby boom de l'après-guerre. À sa création, le lycée Paul-Valéry était le lycée parisien dont la circonscription géographique était la plus étendue, puisqu'il recouvrait une partie de l'Est parisien et de l'actuel département du Val-de-Marne.
Le lycée accueille environ 1750 élèves dans ses sections collège (450 élèves), lycée et classes préparatoires (1300 élèves) pour 150 enseignants. Depuis une vingtaine d'années, le lycée propose de nombreux enseignements artistiques, notamment orientés vers les métiers de l'audiovisuel, avec la création en 1983 de la première section audiovisuelle cinéma en France. Depuis quelques années le lycée Paul-Valéry est le seul lycée à Paris qui propose une option cinéma en classes préparatoires aux grandes écoles notamment en collaboration avec l'École normale supérieure. Cette option qui était valable seulement pour l'hypokhâgne (la khâgne se faisant au lycée Hélène-Boucher) est depuis la rentrée 2010 étendue en khâgne avec l'ouverture d'une Khâgne Ulm, options cinéma-audiovisuel, lettres modernes et histoire-géographie. Par ailleurs, selon la proviseur Claudine Vuong, avec l'assouplissement de la carte scolaire mis en place en 2007, le lycée bénéficie d'« un petit rééquilibrage entre établissements » dû à l'arrivée d'élèves issus de milieu plus favorisés et statistiquement présentant de meilleures notes qui jusqu'alors poursuivaient leurs études dans des lycées plus côtés où ils ont désormais plus de difficultés à trouver une place.
Les installations sportives, héritières d'un stade déjà implanté à cet endroit avant même l'existence du lycée et du fait de la superficie de 4 hectares de l'établissement, sont de grande qualité pour un lycée parisien.
Le lycée Paul-Valéry, réalisé sur les plans des architectes J.C. Dondel et R. Dhuit ressemble à beaucoup des lycées construits au début des années 1960 : un lycée monobloc, où la même fenêtre se répète sur toute la longueur de la façade, des vitraux polychromes sous les préaux, mosaïques vert-clair, vert-foncé, orange sur les murs du bâtiment.
Une sculpture géante, en bronze, taillée à coups de serpe par le sculpteur Robert Couturier (1905-2008), représentant un couple, avec un enfant dans les bras, trônait au centre du parterre circulaire gazonné qui marque encore l'entrée du lycée. Très peu d'années après son installation, elle constitua un objet de scandale pour un groupe de parents d'élèves (l'homme était nu, la femme, non !). L'administration trouva opportun de surseoir à tout commentaire pour l'avenir : un matin de retour de vacances scolaires, le boulingrin circulaire fut trouvé vide.