Ils concernent surtout la colonne cervicale avec les complications vertebro-basilaires possibles; une étude danoise de 1996 estime le risque faible (une complication vertébro-basilaire pour 1,3 million de manipulations cervicales), et a déterminé que le plus grand risque concerne la manipulation en rotation des deux premières cervicales (un cas pour 0,9 millions); Dvorak, dans une revue de 203 praticiens de médecine manuelle en Suisse, a trouvé une complication sérieuse (sans aucun décès) par 400 000 manipulations cervicales, parmi 1.5 million de manipulations cervicales environ; certains ont rapprochés ces chiffres des 3-4 % de complication concernant la chirurgie rachidienne cervicale, avec 4000 à 10 000 décès par million d'actes, mais il ne semble pas licite de comparer des indications et des degrés de gravité au départ différents; pour ERNST, dans la mesure où les facteurs de risques spécifiques concernant les complications vasculaires n'ont pas été identifiés, ce qui signifie que n'importe quel patient peut être en danger (surtout en dessous de 45 ans), il convient d'éviter la manipulation pour laquelle le risque semble le plus grand : la manipulation du rachis cervical supérieur en rotation.
pour lever la suspicion d'un lien entre AVC et manipulation cervicale (chiropratique)consulter [14]
consulter également [15]pour une revue plus complète, ainsi que[16] voir également http://www.chiroaccess.com/Articles/Death-After-Chiropractic-Support-for-the-Safety-of-Cervical-Manipulation.aspx?id=0000193[17]
cette étude de Ernst est contestée ;"their claim that the risks of manipulation outweigh the benefits, and thus spinal manipulation cannot be recommended as treatment for any condition, was not supported by the data analyzed. Their conclusions are misleading and not based on evidence"[18] L'étude Hancock ne comporte,elle que 5% de manipulation vertébrale parmi les "manipulative therapies" étudiées dans cette comparaison[19]
Selon le Pr Philippe VAUTRAVERS,le Dr Jehan LECOCQ,le Dr Marie-Eve ISNER-HOROBETI du Service de Médecine Physique et de Réadaptation du C.H.U. de Strasbourg:" il faut rappeler que les autres traitements utilisés sont également responsables de nombreux accidents ; ainsi, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont responsables de 3,2 accidents (hémorragie, perforation, ulcère, décès) pour 1 000 patients de moins de 65 ans et de 0,39 accidents pour 1 000 patients de plus de 65 ans. Tous âges confondus, les AINS déclenchent un accident grave pour 1 000 patients( GABRIEL S.E., JAAKKIMAINEN L., BOMBARDIER C.Risk for serious gastro intestinal complications related to use of non sheroidal anti-inflammatory drugs : a meta-analysis. Ann. Intern. Med., 1991 ; 115 : 787-796.)Il faut souligner que la chirurgie cervicale est responsable, également, d’un grand nombre d’accidents neurologiques et de décès'( HURWITZ E.L., AKER P.D., ADAMS A.H., MEEKER W.C., SHEKELLE P.G.Manipulation and Mobilization of the Cervical Spine. Spine, 1996 ; 21,15 : 1746-1760.)