On utilise le méthylphénidate dans le traitement :
(Agitation n'est évidemment pas à comprendre dans le sens d'une personne agitée nerveusement — cette erreur sémantique est d'ailleurs la source de bien des malentendus —, mais plutôt comme symptôme commun aux deux phénomènes suivants : Un effet direct : de par son attention déficitaire, la personne reste rarement concentrée très longtemps sur une activité et passe vite à une autre. Ce faisant, elle donne une impression de coq à l'âne, de changement inopiné, de ne pas pouvoir rester en place intellectuellement ; l'autre effet, plus indirect et d'ailleurs particulièrement visible et plus connu chez les enfants : quand l'attention baisse, le cerveau menace de tomber dans un état endormi, il s'ensuit un sentiment de dépression, d'oppression, auquel l'organisme réagit inconsciemment par des actions brusques, afin de faire remonter artificiellement le niveau de dopamine, d'adrénaline etc. par des situations dangereuses, des cris, des cavalcades, des disputes... « Tout, sauf l'ennui! ». De ce fait, on remarque tout de suite le problème au niveau de la médication. Si l'hyperactivité est le symptôme d'un problème interne biologique, le médicament est positif; si elle est une réaction à des problèmes sociaux, des problèmes d'environnement, le médicament est fortement contre-indiqué.)
Ses effets secondaires sévères sont l'arythmie (cf. contre-indications, l'hypertension artérielle grave et des troubles hépatiques.)
Au niveau cardio-vasculaire, il peut entrainer une tachycardie. Au niveau gastro-intestinal, il peut entraîner des nausées voire des vomissements, ainsi que des douleurs abdominales. Il peut provoquer une sécheresse de la gorge, une accélération de la respiration, une perte d'appétit, des troubles de la vision, des spasmes musculaires, des maux de tête, de la nervosité voire des insomnies.
S'il est ingéré à doses régulières, il provoque une dilatation de la pupille (mydriase).
Le Ritalin, dès les premiers jours, peut entraîner également une baisse de l'appétit importante, particulièrement le midi, heure où l'activité du médicament est maximale (selon l'horaire de prise du médicament).
Les poussées de croissance de l'enfant se feront sentir beaucoup plus tard, mais ce retard sera rattrapé à l'adolescence, cependant après les autres.
La controverse sur le méthylphénidate porte sur deux points :
Pour certaines personnes, il y a une explosion inquiétante de la demande de ce médicament, qui serait prescrit non plus seulement dans un véritable but thérapeutique mais sur la demande des enseignants ou sur l'insistance des parents. Cette explosion de la consommation de ces produits devrait être justifiée par une augmentation croissante des cas de troubles de l'attention et d'hyperactivité, or il semble que cette pathologie ne soit pas significativement plus répandue.
Les opposants à ce type de médication avancent que, du fait de son mode d'action, on suppose qu'à long terme les systèmes dopaminergiques pourraient être définitivement endommagés, ce qui pourrait mener les anciens consommateurs à avoir des penchants pour les drogues par la suite (même si aucun chiffre ne permet de vérifier cette assertion).
Du fait du nombre assez considérable d'études sur ce médicament, certains éléments négatifs sont parfois utilisés :
Pour d'autres personnes, l'explosion de la demande de ce médicament s'explique par une meilleure connaissance de la maladie et donc un meilleur diagnostic. La large prescription de ce médicament pour traiter les troubles de l'attention et d'hyperactivité et sa réponse thérapeutique positive servent de caution, à condition qu'il soit bien prescrit dans le cadre de troubles de l'attention et d'hyperactivité, et utilisé seul et sous contrôle médical.