Musée des beaux-arts de Lyon | |
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Informations géographiques | |
Coordonnées | |
Pays | France |
Localité | Lyon |
Informations générales | |
Date d'ouverture | 1801 |
Collections | Antiquités égyptiennes Peintures du XVe siècle au XXe siècle |
Informations visiteurs | |
Visiteurs/an | 359 774 (2003) 250 432 (2004) 244 275 (2005) 253 290 (2006) 241 916 (2007) |
Adresse | 20, place des Terreaux 69001 Lyon |
Site internet | Site officiel |
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Le Musée des beaux-arts de Lyon est un musée municipal situé près de la place des Terreaux dans un ancien couvent de Bénédictines. De 1988 à 1998 le musée subit d'importants travaux de rénovation mais reste néanmoins ouvert au public. Ses collections, qui embrassent une période comprise entre l’Égypte antique et l’art moderne, en font l’un des plus importants musées européens. Des expositions temporaires y sont proposées toute l’année. Une exposition rassemblant les œuvres de Braque et de Laurens durant la deuxième moitié et de l'année 2005, puis une exposition sur l'œuvre de Géricault d'avril à juillet 2006, ont remporté un succès considérable.
Le Palais Saint-Pierre fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 8 août 1938.
Jusqu’en 1792, les bâtiments ont appartenu à l'abbaye royale des Dames de Saint-Pierre construite au XVIIe siècle. L'abbesse, issue de la haute noblesse, y reçoit des personnalités du royaume. Ce détail illustre l’orientation particulièrement aristocratique de l’institution. Le bâtiment a été rénové sous Louis XIV, au XVIIe siècle. L'état actuel du palais Saint-Pierre est largement tributaire de ces travaux. Le réfectoire baroque et le monumental escalier d’honneur, dit Thomas Blanchet, ont été réalisés à cette occasion. L’expulsion des religieuses et la destruction de l'église Saint-Saturnin datent de la Révolution française. L’autre église de l’abbaye, l’église Saint-Pierre, existe toujours et accueille désormais les sculptures du XIXe siècle et du XXe siècle.
Après la Révolution les bâtiments accueillent le Palais du Commerce et des Arts. L’institution accueille dans un premier temps des œuvres confisquées au clergé et à la noblesse. Par la suite, son orientation devient pluridisciplinaire. Elle abrite ainsi, par exemple, des collections d’archéologie, d’histoire naturelle et l’Académie des Sciences et des Lettres. L’École impériale de dessin est créée en 1805 au sein du Palais du Commerce et des Arts afin de fournir des dessinateurs à l’industrie de la soierie lyonnaise. Il en naît une école de peintures devenue célèbre par la suite. En 1860, la Chambre de Commerce quitte le Palais Saint-Pierre. L’établissement s’appelle désormais Le Palais des Arts. À partir de 1875, les collections du musée connaissent une expansion remarquable. Il s’ensuit de nouveaux travaux d’agrandissement. L’escalier réalisé par Pierre Puvis de Chavannes date de cette époque.
Le début du XXe siècle est marqué par une ouverture considérable des collections. Le Palais des Arts devient alors Musée des beaux-arts. Après plusieurs rénovations, c’est au milieu des années 1990 que le bâtiment acquiert son agencement actuel.
Ce jardin municipal prend place au cœur de l’ancien cloître de l’abbaye bénédictine. Situé en plein centre ville, sur la presqu’île, il est particulièrement aimé des Lyonnais pour son calme et son atmosphère reposante.
Le réfectoire baroque, réalisé au XVIIe siècle et rénové depuis, sert aujourd’hui à l’accueil des groupes. Il est notamment orné de deux peintures monumentales se faisant face de chaque côté de la pièce. Chacune de ses peintures à un sujet lié au thème du repas, en fonction de la destination du lieu. Il s’agit de la Multiplication des pains et de La Cène de Louis Cretey. Le reste du décor, constitué de sculptures, a été réalisé par Nicolas Bidaut et Simon Guillaume.
Exposition « Louis Cretey, un visionnaire entre Lyon et Rome », au Musée des beaux-arts de Lyon, du 22 octobre 2010 au 24 janvier 2011