Dans la capitale française, Airparif a enregistré une baisse de la pollution atmosphérique entre 2002 et 2007. Amélioration technologique des véhicules et politique des déplacements ont contribué à une diminution de 32% des émissions d'oxyde d'azote et de 9% de celles de gaz à effet de serre, soit 469 t de CO2 en moins rejetées chaque jour par le trafic.
Nichée dans le cratère d'un ancien volcan à 2240 m, Mexico était, en 1992, la ville la plus polluée du monde, et elle peine toujours à améliorer son air malgré l'interdiction périodique d'usage des voitures privées. À cette altitude, le taux d'oxygène de l'air empêche la combustion complète du carburant et entraîne de plus fortes émissions de monoxyde de carbone (CO).
En vue de l'organisation des jeux Olympiques, Pékin veut devenir propre. A partir 2005, un réseau de surveillance de l'air a été mis en place. De fait, entre 2000 et 2005, l'émission de dioxyde de soufre (SO) a augmenté de 27% en raison de l'utilisation du charbon pour fabriquer l'électricité. Et le parc automobile explose avec 1 000 nouvelles immatriculations délivrées par jour.
La mégalopole indienne fait figure de mauvais élève. Avec un taux de particules fines de 543 microgrammes par mètre cube (le seuil fixé par l'OMS est de 75), elle a pris la tête du classement des villes les plus polluées d'Asie. Une conséquence dramatique : la pollution de l'air est responsable d'un décès toutes les heures, soit 9 000 décès chaque année.
La réglementation des émissions concerne essentiellement les gros rejets des industriels (émetteurs réels ou potentiels), et ceux liés au trafic (automobiles, poids lourds, avions , etc.) ; dans ces deux cas, les "normes de rejets" sont réglementées par des prescriptions concernant les concentrations maximales de certains polluants spécifiques, au niveau de leurs rejets.