Notre-Dame de la Course Landaise - Définition

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Introduction

Église Notre-Dame de la Course Landaise
Vue générale de l'édifice

Latitude
Longitude
43° 50′ 43″ Nord
       0° 26′ 07″ Ouest
/ 43.8453452, -0.4352474
 
Pays France  France
Région Aquitaine
Département Landes
Ville Bascons
Culte Catholique romain
Type Église paroissiale
Rattaché à Paroisse Saint-Pierre-Saint-Paul-du-Marsan
Diocèse d'Aire et Dax
Début de la construction XVe siècle
Style(s) dominant(s) Style roman
Localisation
 
Notre-Dame de la Course Landaise

La chapelle Notre-Dame de la Course Landaise, datant probablement du XVe siècle, se situe à Bascons, dans le département français des Landes. Établie près des arènes du quartier de Bostens, cette chapelle, rénovée par l'abbé Xavier Tapie, est la seule du genre au monde, entièrement dédiée à la course landaise.

Présentation

Origines

Il s’agit à l'origine de l’église paroissiale de Bostens, bordée par un petit cimetière qui est encore de nos jours le lieu de sépulture des anciennes familles du quartier. Elle reste longtemps dédiée à sainte Marie-Madeleine, patronne de la paroisse, qui y est toujours fêtée aux alentours du 22 juillet. Ses origines restent cependant mal connues. Si l’on fait exception de la date figurant au-dessus de la porte d’entrée, on considère que sa construction date du XVe siècle, motivée par la seule préoccupation de satisfaire « aux commodités des habitants de cette section ».

Site dédié à la tauromachie

Sanctuaire sportif placé sous la protection de la Vierge, elle suit en cela l'exemple de deux autres chapelles landaises, Notre-Dame des Cyclistes (1959) à Labastide-d'Armagnac et Notre-Dame-du-Rugby (1967) à Larrivière-Saint-Savin. Sa rénovation et son affectation à la course landaise sont décidées par Raoul Laporterie, maire de l’époque, et l’abbé Xavier Tapie, curé de la paroisse. Son inauguration a lieu le 7 mai 1970, à l'occasion de laquelle elle prend le nom de Notre-Dame de la Course Landaise.

Elle constitue un des éléments d’un site dédié à la tauromachie gasconne, à côté du musée de la course landaise inauguré en 1973, du monument aux morts de la course landaise et du mémorial érigé en mémoire de Bernard Huguet, écarteur landais décédé dans les arènes de Montfort-en-Chalosse en 1987.

Dévotion

Les coursayres, qu'ils soient écarteurs ou sauteurs, peuvent se recueillir en ces lieux. Quant aux visiteurs, le musée leur présente, à travers un support audiovisuel, l’histoire d'hier et d'aujourd'hui de la course landaise et conserve les trophées et objets relatifs à ces jeux taurins.

La chapelle accueille un pèlerinage chaque année le jeudi de l’Ascension, marqué par un office religieux et un hommage posthume rendu à une personnalité de la course landaise.

Description

Éléments architecturaux

La chapelle, bâtie en pierre coquillère grise du pays, fait 18 mètres de long sur 6 mètres de large. Elle est dotée d'un porche à auvent non ajouré. Son petit clocher pignon en arcade triangulaire est surmonté d'une croix, avec deux petites cloches apparentes côte à côte en leurs deux baies accolées et protégées par un petit auvent. Sa nef unique et son abside ronde témoignent d’une lointaine survivance romane. La porte de la nef, en grossier bossage, a un linteau rectangulaire échancré avec la date de 1773 et un vieux bénitier creusé dans son montant.

Éléments ornementaux

Dans la nef se dresse une statue en bois polychrome représentant, à la manière d'une pietà, la vierge soutenant un écarteur blessé. Réalisée en 1970, elle est l'œuvre du sculpteur basque espagnol Martin Gallastéguy, d'après un dessin de François Meyney. Par ailleurs, un frontal de vache en bois soutient l’autel et un vitrail évoque un écart, figure typique du jeu taurin auquel la chapelle est consacrée .

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Les quatre Évangélistes sont représentés sur le mur du chœur. Ils sont identifiables grâce à leur symbole biblique : Marc (le lion), Jean (l’aigle), Matthieu (l’ange à visage d’homme apportant un message), et Luc (le jeune taureau). La restauration de ces peintures a été effectuée par Blanc, artiste nîmois réfugié à Mont-de-Marsan pendant la seconde guerre mondiale.

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Les trois vitraux datent de la restauration de l’édifice. Parmi les deux éclairant le chœur, l’un représente la scène de la crèche (la vache léchant l’enfant Jésus), l’autre, la Vierge Marie au pied de la croix avec, en arrière plan, des centurions romains. Le troisième, sur le mur sud de la nef, évoque la tauromachie landaise avec la représentation d’un écart.

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Parmi les éléments d'ordre mineur, une toile rustique représente sainte Madeleine en prière dans une grotte. Sur la porte du tabernacle, figurent entrelacés une hostie, une croix et un poisson. Le repose cierges, en fer forgé, possède, quant à lui, une forme d’arène.

On note la présence d’un crucifix stylisé, en bois sculpté. Le chemin de croix et une plaque commémorant les morts de la commune pour la France ornent les murs. La chapelle comporte une tribune donnant sur la nef à laquelle on accède par un escalier tournant de 13 marches. On peut s’y asseoir sur trois rangées de gradins en bois rappelant ceux des anciennes arènes.

De là, une échelle meunière permet d'accéder aux deux cloches, encore actionnées à la main lors des cérémonies. La sonnerie de ces cloches est réputée dissiper les nuages porteurs d'orages et de grêle. Elle continue à être actionnée lorsque ceux-ci menacent.

Quant au sol, il est fait d’un mélange de dallage de pierre et de carreaux anciens en terre cuite rouge (chœur) et de seuls carreaux pour l’abside.

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