Opticien-lunetier | |
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L'opticien-lunetier est un Professionnel de la santé régit par le Code de la santé publique. C'est un expert de la vision détenteur d'un diplôme d'État (Brevet de technicien supérieur - Opticien lunetier en France). Il réalise un examen de la vue (réfraction subjective), il procède à la réalisation des montages en optique (il taille et adapte le verres compensateurs dans les montures de lunettes) et il conseille ses clients et vend des équipements permettant la compensation des défauts visuels : lunettes de vue, lentilles de contact, loupes, lunettes de soleil, systèmes d'aide à la vision des malvoyants ou de basse-vision, et gère son magasin en chef d'entreprise. Le métier d'opticien est un métier polyvalent porte par l'innovation technologique (voir ESSILOR), les tendances de la mode, le vieillissement de la population, et l'évolution du cadre réglementaire favorisant l'examen de vue (dans les écoles, au permis de conduire). Le titulaire du Brevet de technicien supérieur - Opticien lunetier est autorise par par le Code de la santé publique créer ou gérer un centre optiques et a réaliser des examens de vue (sous certaines conditions, en coordination avec l'ophtalmologiste.
L'opticien est un professionnel de la santé qui cumule des compétences scientifiques, techniques et commerciales.
Il accueille et conseille une large clientèle majoritairement amétrope en possession d’une ordonnance médicale rédigée par un ophtalmologiste. Depuis 2007, la Loi autorise l'opticien a réaliser un examen de vue pour les personnes possédant une ordonnance médicale datant de mois de trois ans.
Pour compenser les défauts de la vision, il réalise, après une prise de mesures, des lunettes équipées de verres compensateurs ou des lentilles de contact qu’il adapte précisément aux paramètres de chaque visage. Habilité à réaliser des examens de la vue, il lui arrive de prendre en charge la totalité des besoins visuels hormis l’aspect médical qui reste le domaine de l’ophtalmologiste.
La profession est soumise à un cadre légal avec l’obligation d’un diplôme déclaré auprès de l’Agence régionale de santé (ARS). Elle s’exerce dans un local commercial contrôlé avec la présence d’une salle d’examen de vue et d’un atelier de montage, qui doivent être en conformité avec la convention signée avec l'ARS.
Dans l’atelier, un monteur en lunetterie, sous les directives de l’opticien assemble après taillage, les verres compensateurs à la monture pour personnaliser chaque équipement.
Au 1er janvier 2010, la France comptait 20 707 opticiens-lunetiers. 50,3% de ces opticiens sont des opticiennes.
Pour la quasi-totalité des États, la reconnaissance des compétences est établie par l'American Board of Opticianry pour ce qui concerne les lunettes et le National Contact Lens Examiners pour les lentilles. Ce sont deux organismes distincts qui offrent des titres reconnus et cumulables. Les formations se déroulent sur deux niveaux.
Le premier est un examen en sortie de Lycée technique. Il suffit d'être âgé de 18 ans pour se présenter et une formation présentielle est facultative. À ce niveau, on est formé à la pratique, méthodes de prises de mesures faciales, montage des équipements, langage technique et organismes compétents. Une validation des acquis par l'expérience est possible.
Une expérience de plusieurs années est ensuite nécessaire, en plus du certificat de premier niveau de qualification, pour se présenter aux examens de compétences de niveau avancé. Dès lors qu'on l'obtient, on est autorisé à pratiquer dans toutes les branches de l'optique : comme opticien indépendant, praticien d'ophtalmologie, dans des hôpitaux universitaires, points de vente, centres de soins, cabinet d'optométrie, clinique, ou comme fabricant.
Aux États-Unis, la sensation de handicap face à la nécessité d'une compensation optique reste la sensibilité commune. Le marché de l'optique ophtalmique ne bénéficie pas d'un soutien artistique et médiatique important, contrairement aux lunettes de soleil qui sont un fort accessoire de charme.
L'opticien de niveau avancé peut réaliser l'examen de vue et éventuellement vendre des lunettes en annexe de son cabinet. Il représente une concurrence sévère pour ceux qui ne font que vendre les lunettes sans réaliser la prescription au préalable. Un sentiment d'intimidation devant l'optométriste est tel que bien souvent les patients n'osent pas demander leur prescription simple pour choisir leurs lunettes ailleurs.
En revanche, dès lors que l'opticien obtient son diplôme de niveau avancé, celui-ci joue entièrement le rôle de l'ophtalmologiste français dans la prescription d'ordonnance et n'en exclut pas les méthodes. Il est nécessaire pour lui de se former à l'utilisation du même lourd appareillage de réfraction objective que celui du cabinet du médecin, ce qui en France est réservé par arrêté du Code de la Santé aux seuls docteurs en médecine, de même que toute influence sur le segment postérieur de l'œil.
Les critères d'obtention de la licence d'exercice sont finalement réservés suivant les dispositions de chaque État.