Le New Orleans Police Department fut discrédité par des centaines d'abandons de poste (près d'un tiers des effectifs). Outre les abandons de poste, la police fut discréditée par sa tentative de couvrir une « bavure », celle des Danziger Bridge Shootings (en) du 4 septembre 2005, lorsque plusieurs officiers de police - certains armés de fusils d'assaut- tirèrent sur des civils désarmés, dont plusieurs membres d'une même famille noire, dont un adolescent et un handicapé mental, tué par une balle tirée dans le dos alors qu'il s'enfuyait. Plusieurs officiers furent inculpés en 2007 dans le cadre de cette affaire, mais celle-ci avait été abandonnée après la démission de l'attorney general Eddie Jordan (en), démocrate et premier Afro-Américain à obtenir ce poste, accusé d'avoir arbitrairement remplacé une quarantaine de fonctionnaires blancs par des Noirs, suite à un jugement ayant accusé le procureur Jordan de vice de procédure. L'affaire fut cependant relancée, et en juillet 2010, quatre officiers en activité et deux ex-officiers furent accusés d'homicide au premier degré et d'obstruction à la justice, quatre d'entre eux risquant la peine de mort. Deux détectives chargés de l'enquête risquent respectivement 70 et 120 ans de prison.
L'affaire de Danziger devint le symbole de l'incompétence et de la violence, voire du racisme, de la police de La Nouvelle-Orléans et de son incurie face à l'ouragan Katrina, étant la plus représentative d'au moins huit affaires, dont le meurtre d'un homme de 31 ans, Henry Glover, dans lesquelles des officiers de police sont inculpés pour violences lors de ce sinistre. Fox News a consacré une série à ces événements, intitulée K-Ville.
Lors de son investiture, en mai 2010, en tant que nouveau maire, le démocrate Mitch Landrieu qualifia la police de La Nouvelle-Orléans de « l'une des pires du pays » et demanda officiellement à l'administration fédérale d'intervenir afin de s'occuper de la corruption et de l'incompétence du département, sujet à d'innombrables accusations de racisme.