réfractaires : CeO2 (point de fusion supérieur à 3 000 °C), alumine, MgO
colorants : TiO2, blanc pour la peinture, divers oxydes de chrome entre autres pour le verre
catalyseurs : alumine (Al2O3), zéolithes à base de SiO2, oxydes de platine.
Matériaux composites, céramique, ciments et verres : Surtout la silice SiO2 dans les verres, le calcaire/La calcite CaCO3 dans les ciments.
Centrales nucléaires : On utilise les combustibles sous forme d'oxydes parce qu'ils sont plus maniables sous cette forme (l'uranium réagit spontanément avec l'air au-delà d'une certaine température)
Et beaucoup d’autres métaux parmi lesquels l’uranium, le tungstène, le molybdène, l’étain, le titane (en passant par TiCl4), le silicium pour ne citer qu’eux.
Agent colorant des feux d’artifices (oxydes métalliques)
En biologie :
L’acide phosphorique à base d’oxyde de phosphorejoue un rôle d’extrême importance en tant qu’élément de la structure de la molécule d’ADN et des transporteurs d’énergie comme l’ADP
On a constaté que les cellules tueuses de notre système immunitaire sécrétaient du monoxyde d’azote pour tuer leur victime.
Préparation
A partir de l'état naturel, il est souvent inutile de faire réagir chimiquement un oxyde et un simple traitement physique sert à isoler l'oxyde. Les traitements chimique servent plus souvent à séparer les métaux dans les oxydes multiples qu'à obtenir l'oxyde à partir d'un composé. Même si cette opération est souvent réalisée avec les sulfures métalliques de fer et de cuivre en particulier.
En laboratoire on pourra précipiter l'oxyde du métal directement(rarement) ou en deux étapes l'hydroxyde ou le carbonate du métal et récupérer l'oxyde par grillage et élimination d'eau ou de CO2.
Aspect environnemental
Du fait de leur pouvoir oxydant, de leur réaction avec l'eau ou de leur structure certains oxydes peuvent poser des problèmes environnementaux listés ci-dessous :