En 1830, le Palais Royal se trouve au coeur des événements révolutionnaires. C'est l'arquebusier Le Page, située rue de Richelieu qui donne ses premières armes aux insurgés des Trois Glorieuses.
Le Palais-Royal fut, après le 18 brumaire, affecté au Tribunat. Il prendra le nom de Palais du Tribunat, jusqu'en 1807, date de suppression de cette assemblée.
Le palais fut restitué à la famille d’Orléans en 1814 ; il demeura la résidence des ducs d’Orléans jusqu’en 1848. Dès le 24 décembre 1814, Pierre-François-Léonard Fontaine est nommé architecte du duc d’Orléans, il fera les aménagements nécessaires à l’usage et à la bienséance (grand escalier d’Honneur, galerie d’Orléans, etc.) pendant la Restauration et la Monarchie de Juillet. Avec l'accession du duc d'Orléans à la couronne de France, le Palais-Royal a été brièvement la résidence du chef de l'Etat, Louis-Philippe, roi des Français, du 9 août 1830 à son installation aux Tuileries, en septembre 1831.
Le Palais est pillé par les révoltés qui renversent la Monarchie de Juillet, le 22 février 1848.
En 1985, Jack Lang choisit l’artiste Daniel Buren pour installer dans la cour d’honneur du palais une de ses œuvres. L’artiste crée des colonnes de marbre noir et blanc et éclairées la nuit d’une lumière verte fluorescente : Les Deux Plateaux. Celles-ci déclenchent une vive polémique sur le rapport de leur installation dans ce lieu et sur l’art contemporain.
Les Colonnes de Buren | Les Colonnes de Buren la nuit | Les Colonnes de Buren rénovées en 2010 |