Palais des Tuileries - Définition

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Sous le Second Empire

Palais et jardin des Tuileries, lors d'un bal sous le Second Empire
Le palais des Tuileries et l'arc de triomphe du Carrousel, photographiés depuis le Louvre, vers 1865.

Le Second Empire refit des Tuileries la résidence impériale. L'ancienne étiquette réapparut (écuyers, chambellans, préfets du palais) tandis que les fêtes et les cérémonies donnèrent au palais un lustre inégalé. Le 29 janvier 1853, il fut le théâtre du mariage civil de Napoléon III et d'Eugénie de Montijo.

Par ailleurs, l'architecte Visconti fut chargé par l'Empereur de donner au palais une nouvelle jeunesse. Il s'ensuivit la démolition des maisons et des ruelles qui séparaient encore la place du Carrousel de la Cour Carrée du Louvre. Mais surtout, l'Empereur acheva le Grand Dessein voulu par Henri IV et poursuivi par Napoléon en faisant prolonger, le long de la rue de Rivoli, la galerie que ce dernier avait édifiée. Vers 1870, et pour la première fois, le palais des Tuileries et le palais du Louvre formaient donc un seul et même ensemble, le plus vaste et l'un des plus majestueux d'Europe.

Après la défaite de Sedan, l'impératrice Eugénie quitta, le 4 septembre 1870, le palais des Tuileries cerné par l'émeute. Elle s'enfuit par le pavillon de Flore, d'où elle passa dans la Grande Galerie du Louvre.

Description intérieure

A la fin du Second Empire, la disposition intérieure du palais se présentait de la façon suivante:

  • on entrait, du côté de la cour, par le vestibule du pavillon de l'Horloge;
  • le Grand escalier de Percier et Fontaine menait, au premier étage, au nord vers la salle des Travées et les tribunes de la chapelle, puis la salle de Spectacle et, en retour vers le sud et le pavillon central, la salle des Gardes puis la galerie de la Paix. Celle-ci conduisait au salon des Maréchaux, occupant tout l'étage du pavillon de l'Horloge : transversal, il était élevé sur deux étages. De ce salon on passait, côté cour, dans le salon Blanc, puis le salon d'Apollon, la salle du Trône, le salon Louis XIV puis enfin la galerie de Diane, qui conduisait au pavillon de Flore, donnant sur la Seine ;
  • l'aile sud (vers la Seine) était occupée, au premier étage côté jardin, par les appartements de l'Impératrice (du pavillon de l'Horloge jusqu'au pavillon de Bullant) et les appartements des secrétaires de l'Empereur. Un petit escalier menait de ces appartements vers le vestibule ; le rez-de-cour entre les pavillons de l'Horloge et le pavillon de Flore était affecté au service de l'Empereur et du palais (officier d'ordonnance, garde), le rez-de-jardin à l'appartement de l'Empereur. Des pièces, côté cour, ont été affectées, un temps, au Prince impérial;
  • le pavillon de Flore, donnant sur la Seine, était occupé par les appartements du Prince impérial ;
  • l'aile nord (vers la rue de Rivoli) abritait la chapelle dans le pavillon de la Chapelle au premier étage duquel se situaient la galerie des Travées et les tribunes de la chapelle. L'aile comprise entre ce pavillon et le pavillon de Marsan, à l'extrême nord du palais, était occupée par la salle des Spectacles, bordée du côté de la cour par un étroit couloir courant jusqu'au pavillon de Marsan;
  • le pavillon de Marsan, donnant sur la rue de Rivoli, était occupé par les appartements affectés aux chefs d'État en visite officielle.
  • A droite du Grand Vestibule, il y avait le Grand Escalier qui menait aux appartements d’apparat du palais.
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