Paul Tournon | |
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Présentation | |
Naissance | 19 février 1881 Marseille |
Décès | 22 décembre 1964 (à 83 ans) Paris |
Nationalité | France |
Activité(s) | Architecte de la Banque de France Architecte des bâtiments civils et palais nationaux Enseignant à l'ENSBA |
Formation | École nationale supérieure des beaux-arts, atelier Scellier de Gisors |
Œuvre | |
Réalisations | Église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus d'Élisabethville Église du Saint-Esprit (Paris) Église Notre-Dame-des-Missions d'Épinay-sur-Seine Cathédrale du Sacré-Cœur de Casablanca |
Distinctions | Second grand prix de Rome (1911) Membre de l'Académie des beaux-arts (1942) |
Entourage familial | |
Famille | Édouard Branly (beau-père) |
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Paul Tournon, né à Marseille le 19 février 1881 et mort à Paris le 22 décembre 1964, est un architecte français.
Entré à l'École nationale supérieure des beaux-arts en 1902 au sein de l'atelier de Louis Scellier de Gisors, il en sort avec le second grand prix de Rome en 1911 (Un monument à la gloire de l’indépendance d’un grand pays) et son diplôme d'architecte en 1912. Il crée son agence en 1914 et participe aux concours de plusieurs monuments aux morts après la guerre. Il est chargé de la reconstruction de la ville de Compiègne. Il participe à plusieurs expositions dans les années 1920-1930.
Il se rend célèbre pour la réalisation d'une douzaine d'édifices religieux en béton armé, en France et au Maroc dont l'Église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus à Élisabethville (Yvelines) et l'église du Saint-Esprit à Paris. À l'occasion de ces projets, il collabore avec des artistes qui participent à ce renouveau de l'art religieux : les verriers Marguerite Huré, Louis Barillet, Jacques Le Chevallier, le ferronnier Raymond Subes, les peintres Marcel Imbs et Maurice Denis.
Il répond par ailleurs à une commande publique considérable au cours de sa carrière. Il est nommé architecte de la Banque de France en 1940 et architecte des bâtiments civils et palais nationaux pour plusieurs monuments. Il est professeur à l'École nationale supérieure des beaux-arts à partir de 1925 puis en devient le directeur en 1942, ainsi que le directeur de l'École nationale supérieure des arts décoratifs. Il est élu président de la Société centrale des architectes de 1945 à 1948.
Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts au fauteuil de no 5 de Gustave Umbdenstock en 1942.
Il était le gendre d'Édouard Branly, le mari d'Élisabeth Branly, artiste peintre, et le père de deux filles, Florence Tournon-Branly, auteur de vitraux, et Marion Tournon-Branly, architecte et professeur à l'École des Beaux-Arts et à l'école américaine de Fontainebleau.