Petit Chionis | |||||||||
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Classification (COI) | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Chordata | ||||||||
Classe | Aves | ||||||||
Ordre | Charadriiformes | ||||||||
Famille | Chionididae | ||||||||
Genre | Chionis | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Chionis minor Hartlaub, 1841 | |||||||||
Statut de conservation IUCN : | |||||||||
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Le Petit Chionis (Chionis minor) est une espèce d'oiseau de la famille des chionididés que l'on rencontre dans les îles sub-antarctiques.
Ressemblant à un pigeon, Chionis minor a un corps trapu, un cou court, un plumage entièrement blanc où tranchent un bec, des caroncules et des plumes faciales noirs.
Taille :
Poids :
Chionis minor est inféodé au littoral et aux zones intertidales des îles sub-antarctiques, en particulier autour des colonies d'autres oiseaux de mer ou de phoques, mais également à proximité des habitations.
Cet oiseau se rencontre exclusivement dans les îles subantarctiques du sud de l'océan Indien :
Les individus que l'on trouve sur ces dernières forment une sous-espèce endémique, Chionis minor nasicornis.
Chionis minor niche dans les crevasses, les grottes ou sous des rochers sur un amas désordonné de végétaux et de débris des colonies d'oiseaux marins et de phoques.
La femelle pond deux ou trois œufs blanc-crème, marbrés ou mouchetés de brun. La période d'incubation dure environ 30 jours. Les jeunes sont semi-précoces et nidicoles. Ils prennent leur envol une cinquantaine de jours après l'éclosion et sont aptes à se reproduire entre trois et cinq ans.
Chionis minor est un opportuniste qui peut être tour à tour : omnivore, prédateur, charognard. Il s'alimente de débris rejetés sur la côte, d'algues et autres végétaux, mais aussi d'invertébrés, de poissons, d'œufs ou de poussins d'oiseaux de mer, lait de phoques, sang, placenta, charogne, matières fécales, souris et ordures ménagères.
Cette espèce n'est pas considérée comme en danger dans la mesure où aucune baisse significative de la population n'a été observée. Toutefois des risques pèsent sur elle, notamment les effets de la concentration des produits toxiques et l'introduction de nouveaux prédateurs sur son territoire.