Un « Plan-Lumière », concept récent, est un plan d’organisation et de mise en place de l’éclairage d’un site touristique ou industriel, d’une commune, d’une agglomération, ou d’une zone d’activité (commerciale, industrielle). Il vise à améliorer l’efficacité et la répartition de l’éclairage, dans des soucis de visibilité, d’esthétique, de sécurité, et d’économie d'énergie, voire de réduction de la « pollution lumineuse ».
La mise en place d'un plan-lumière par les décideurs politiques vise habituellement à produire un système global et cohérent d'éclairage, avec des investissements planifiés dans l'espace et dans le temps, et constitue parfois une réponse au développement anarchique de l'éclairage. Les dépenses d’investissement dans le mobilier urbain d’éclairage font partie des dépenses des communes engagées pour 20 à 30 ans. Elles visent à améliorer l’image de la commune, et peuvent avoir pour objectif d’améliorer la sécurité des espaces publics et routiers, et à mettre en valeur des églises et autres grands monuments. Par rapport à une situation pré-existante, un plan-lumière peut générer d'importantes économies d'énergie.
Plus rarement, il peut s’agir de l'éclairage de paysage ou « monuments naturels » (option très contestée et éventuellement illégale en raison des dégâts induits par l'éclairage artificiel sur les espèces protégées par la loi, notamment les oiseaux nocturnes, les chauve-souris ou les amphibiens et insectes typiquement nocturnes, qui trouvent souvent dans ces milieux quelques uns de leurs derniers refuges).
Les plans-lumière sont conçus par des ingénieurs énergéticiens, électriciens et/ou éclairagistes ; on parle aussi d'architectes-lumière, ou de concepteurs-lumière.