Un pont à voûtes en maçonnerie, usuellement appelé pont en maçonnerie ou pont en pierre, désigne une technique de fabrication des ponts, mais constitue surtout une des grandes familles de ponts qui a été mise en œuvre de l’Antiquité jusqu’à la fin du XIXe siècle .
Quelquefois définis comme des ponts en arc de par leur forme puisqu’ils sont constitués d’une ou de plusieurs arches, les ponts en maçonnerie doivent en fait être différenciés des ponts en arc car les voûtes sont constituées de pierres, matériaux qui ne travaillent qu'en compression, contrairement aux ponts en arc dont les poutres ou les voiles sont soit en métal, soit en béton armé ou précontraint et travaillent en flexion.
La maçonnerie étant une matière qui ne travaille pratiquement pas à la traction, les ponts en maçonnerie présentent toujours la forme d’une voûte, seule forme qui permette de satisfaire à cette condition. Un pont est composé d’une ou de plusieurs voûtes qui s’appuient sur des piles ou des culées.
La voûte comporte toujours un plan vertical de symétrie transversale et presque toujours un plan vertical de symétrie longitudinale.
La voûte a une épaisseur variable qui croît uniformément du milieu, appelé, clef, vers les extrémités, appelées retombées. Pour qu’une voûte soit stable, il faut que ses retombées reposent sur des appuis capables de résister, sans déplacement appréciable, à l’action mécanique de la voûte, appelée poussée. Ces appuis sont généralement constitués par des murs épais en maçonnerie appelés culées. Exceptionnellement ce peut être le sol quand celui-ci est une roche compacte.
Les culées ainsi que les murs en retour ou en aile (contrefort, quart de cône) reposent sur des massifs de fondation qui permettent de supporter ou de répartir l’ensemble des charges appliquées à l’ouvrage.
Le parapet se décompose en trois parties :
Si le pont comporte plusieurs travées, les voûtes contiguës reposent sur un appui commun appelé pile. Comme les culées, les piles reposent sur des fondations.