Pont en maçonnerie - Définition

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Introduction

Un pont à voûtes en maçonnerie, usuellement appelé pont en maçonnerie ou pont en pierre, désigne une technique de fabrication des ponts, mais constitue surtout une des grandes familles de ponts qui a été mise en œuvre de l’Antiquité jusqu’à la fin du XIXe siècle .

Pont Saint-Martial à Limoges, pont médiéval avec des voûtes en ogive

Ponts en maçonnerie et ponts en arc

Quelquefois définis comme des ponts en arc de par leur forme puisqu’ils sont constitués d’une ou de plusieurs arches, les ponts en maçonnerie doivent en fait être différenciés des ponts en arc car les voûtes sont constituées de pierres, matériaux qui ne travaillent qu'en compression, contrairement aux ponts en arc dont les poutres ou les voiles sont soit en métal, soit en béton armé ou précontraint et travaillent en flexion.

Éléments composant un pont en maçonnerie

La maçonnerie étant une matière qui ne travaille pratiquement pas à la traction, les ponts en maçonnerie présentent toujours la forme d’une voûte, seule forme qui permette de satisfaire à cette condition. Un pont est composé d’une ou de plusieurs voûtes qui s’appuient sur des piles ou des culées.

Schéma éclaté d’un pont en maçonnerie

La voûte

La voûte comporte toujours un plan vertical de symétrie transversale et presque toujours un plan vertical de symétrie longitudinale.

La voûte a une épaisseur variable qui croît uniformément du milieu, appelé, clef, vers les extrémités, appelées retombées. Pour qu’une voûte soit stable, il faut que ses retombées reposent sur des appuis capables de résister, sans déplacement appréciable, à l’action mécanique de la voûte, appelée poussée. Ces appuis sont généralement constitués par des murs épais en maçonnerie appelés culées. Exceptionnellement ce peut être le sol quand celui-ci est une roche compacte.

  • Bandeau de voûte : Surface vue des extrémités de la voûte. c'est une sorte de plate-bande curviligne, comprise entre l'intrados et un extrados souvent fictif. Son rôle est de souligner la voûte dans l'ensemble de la structure de l'ouvrage.
  • Chaîne d’angle ou chaîne d’encoignure : Dispositif de renforcement de maçonnerie disposée à l’angle de deux pans de murs, en l’occurrence dans le cas présent entre le mur de face de la culée et le mur en retour de celle-ci.
  • Socle : Assise inférieure d'un pilier, d'une colonne (sous la base), d'un mur. Le socle se dessine toujours par une saillie, un empattement plus ou moins prononcé.
  • Boutisse : ensemble de pierres de taille qui, de distance en distance, prennent toute l'épaisseur d'un mur, et relient ses deux parements extérieur et intérieur.
  • Sommier : Pierre qui reçoit un arc ou une réunion d'arcs, qui leur sert de naissance, de point de départ.

Massif de fondation

Les culées ainsi que les murs en retour ou en aile (contrefort, quart de cône) reposent sur des massifs de fondation qui permettent de supporter ou de répartir l’ensemble des charges appliquées à l’ouvrage.

Parapet

Le parapet se décompose en trois parties :

  • Le bahut : appui du parapet
  • Le fût : corps du parapet
  • La plinthe : dalle en assise

Pile

Si le pont comporte plusieurs travées, les voûtes contiguës reposent sur un appui commun appelé pile. Comme les culées, les piles reposent sur des fondations.

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