Les éleveurs français sont encore peu nombreux. En 2009, le LOOF recensait 109 éleveurs ayant eu au moins une portée depuis 2003. Pourtant, si l'on ne prend en compte que les deux dernières années, il n'en reste que 91. Ces éleveurs ont généralement une seule portée sur l'année et ils sont moins de quatre à en déclarer plus de dix.
Les femelles ragdolls donnent naissance à un nombre moyen de 4 chatons par portée avec un extrême allant jusqu'à neuf chatons. Ces femelles, en France, sont au nombre de 206 mais seules 58 d'entre elles ont donné naissance à plus de la moitié des chatons. Elles ont en général entre un et trois ans avec un maximum de onze ans pour la plus âgée. Les mâles sont encore moins nombreux. 105 mâles reproducteurs ont eu au moins une portée au cours des deux dernières années, mais en moyenne, ils ne sont que vingt-trois à contribuer à plus de la moitié des chatons français. Ces mâles ont entre un et quatre ans, cela pouvant varier de six mois à treize ans.
Comme chez les autres races colourpoint, les chatons naissent entièrement blancs et leur couleur n'apparaît progressivement qu'avec les semaines.
Le ragdoll est une des races particulièrement touchée par la cardiomyopathie hypertrophique féline. Cette maladie est héréditaire de transmission autosomique dominante. Un test ADN spécifique à la race a été développé. Il détecte les mutations du gène MYBPC3, responsable du développement de la maladie. Le laboratoire français qui a établi ces tests génétiques pense qu'environ 20 % des ragdolls sont concernés par la mutation de ce gène. Un suivi par échographie est également conseillé pour les éleveurs afin d'éviter toute transmission et éradiquer la maladie. En effet, on sait que la mutation du gène MYBPC3 n'est pas la seule cause de HCM chez le chat.
La race est également touchée par la polykystose rénale bien que cela soit bien moins répandu que chez le persan.