Ligne du « Refoulons » | ||||||||||||||||||||||||||||||
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Ligne d'Enghien-les-Bains à Montmorency | ||||||||||||||||||||||||||||||
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Pays | France | |||||||||||||||||||||||||||||
Villes desservies | Enghien, Soisy, Montmorency | |||||||||||||||||||||||||||||
Historique | ||||||||||||||||||||||||||||||
Mise en service | 1866 | |||||||||||||||||||||||||||||
Fermeture | 1954 | |||||||||||||||||||||||||||||
Concessionnaire | Cie Enghien - Montmorency | |||||||||||||||||||||||||||||
Caractéristiques techniques | ||||||||||||||||||||||||||||||
Numéro officiel | 953 000 | |||||||||||||||||||||||||||||
Longueur | 3 km | |||||||||||||||||||||||||||||
Écartement | Voie normale | |||||||||||||||||||||||||||||
Électrification | Non électrifiée | |||||||||||||||||||||||||||||
Pente ou rampe maximale | 46,3 ‰ | |||||||||||||||||||||||||||||
Nombre de voies | Anciennement à voie unique | |||||||||||||||||||||||||||||
Trafic | ||||||||||||||||||||||||||||||
Trafic | Voyageurs banlieue | |||||||||||||||||||||||||||||
Schéma de ligne | ||||||||||||||||||||||||||||||
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Le Refoulons est une ligne de chemin de fer disparue à voie normale, située dans le Val-d'Oise. Elle reliait la gare d'Enghien-les-Bains à Montmorency entre 1866 et 1954.
La ligne d'Enghien-les-Bains à Montmorency constituait la ligne no 953000 du réseau ferré national.
Une ligne de chemin de fer à voie normale sur un parcours escarpé est créée en 1866 pour relier Enghien-les-Bains à Montmorency (Val-d'Oise).
La ligne à voie unique d'environ 3 km était une des plus pentues de France sans crémaillère (rampe maximale de 46,3 ‰) et comportait trois gares et une halte :
Le train composé de voitures poussées à la montée par une locomotive à vapeur est surnommé le « Refoulons ». La dernière liaison a eu lieu le 30 juin 1954.
Pourquoi « Refoulons » ? Le jour de l'inauguration, de nombreuses personnes s'étonnent de la composition du convoi, une locomotive placée à l'arrière du train et non à l'avant comme de coutume. Les mécaniciens expliquent : vu la pente à gravir, la machine est située à l'arrière par sécurité. Si les freins ou l'arrimage des voitures venaient à lâcher, la locomotive les refoulerait systématiquement. Dans le jargon, on dit que le train va « à refoulons ». À refoulons ? Le nom du petit train était trouvé.
Le trafic voyageurs constitue l'essentiel de l'activité de la ligne, destinée avant tout à desservir Montmorency et développer son activité principale de l'époque : la villégiature.
Le record absolu de fréquentation s'établira à la fin de la première guerre mondiale en 1919 : 405 536 voyageurs (dernier chiffre fiable connu).
Le trafic marchandise ne représente qu'une activité d'appoint et qui ne fera globalement que diminuer durant les 88 années d'existence de la ligne.
L'élément le plus visible est le seul embranchement particulier existant sur la ligne, desservant la carrière des Basserons (ou du « Trou-au-Loup ») à la limite de Montmorency et Soisy. Le tonnage transporté varie autour d'environ 20 000 tonnes/an. La plâtrière cessa ses activités dans les années 1930.