René-Louis Baron - Définition

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Auditorium : musiques créées par la puce électronique « MedalComposer »

Parcours de l'inventeur

En 1989, à l’âge de 45 ans et parallèlement à ses activités artistiques, René-Louis Baron apprend la programmation informatique et s'intéresse plus particulièrement à l'intelligence artificielle « artistique », discipline parfois incluse dans l'Art génératif. Ses premiers essais portent sur la création automatique de vitraux d'église, de synopsis de films pour enfin, se fixer sur une recherche en musique algorithmique.

Ses travaux ne s'axent pas sur la musique expérimentale, domaine largement exploré par l'IRCAM, mais sur la génération automatique de mélodies dites « populaires » . L'accompagnement musical, autrement dit « l'orchestration de la mélodie », devant être généré en fonction des emplacements, des hauteurs et des longueurs des notes de la mélodie générée ainsi qu'en fonction des contraintes harmoniques, instrumentales, rythmiques et structurelles qu'impose le style musical désiré.

Ses recherches portent successivement sur la musique modale puis sur la musique tonale beaucoup plus complexe et enfin sur le contrepoint (Exemple : Quatre mélodies différentes jouées simultanément en toute cohérence, telles sont écrites les fugues de Jean-Sébastien Bach).

À partir de 1992, les sources de ses différents programmes informatiques commencent à faire l'objet de dépôts successifs de copyrights notamment à l'APP (Paris-Genève).

René-Louis Baron dépose en 1998 à l'INPI, en tant que personne physique, un premier brevet dénommé « Midal » puis « Medal ». Il s'agit d'un procédé et d'un dispositif permettant la composition musicale automatique et cohérente (sans aucune intervention humaine).

En 2000, afin de conclure un accord de concession de licence exclusive et mondiale (accompagnée d'un transfert de technologie) avec la société multinationale Thomson multimedia, l'inventeur se voit contraint de créer une société commerciale (familiale) : Medal S.A.R.L. La nouvelle société acquiert le brevet de Baron pour un euro symbolique. La personne morale peut désormais signer un contrat de licence avec la multinationale alors sous la présidence de l'ancien ministre Thierry Breton.

De 2001 à 2003, dans le cadre du transfert de la technologie et sous la direction de Paul-Louis Meunier, directeur de New Media Services-Europe, l'inventeur a collaboré deux années avec Laurent Cauvin du Centre de Recherche Thomson de Cesson-Sévigné (près de Rennes) ainsi qu'avec le Centre de Recherche Thomson d'Indianapolis aux États-Unis. La société Thomson a ensuite concédé plusieurs sous-licences d'exploitation du brevet Medal dont une à la société japonaise NEC Corporation sous le nom de Mithic, nom donné à l'invention par Thomson dans le domaine de la téléphonie mobile.

René-Louis Baron, inventeur de « Medal music system »

2003 : L’État français vend ses dernières participations dans Thomson qui arrête alors toute activité dans le secteur « new media services » (Télévision en 3D, musique automatique (Medalmusic), livre électronique, etc.).

En 2006, à l'issue de longues négociations, la société de l'inventeur : Medal S.A.R.L., se retrouve propriétaire de la vingtaine de brevets d'extension Medal « PCT ».

2007 : Sous l'impulsion et avec l'aide de Laurent Cauvin (ingénieur électronicien-informaticien ex-Thomson) et des trois fils de l'inventeur, Frédéric Baron (compositeur et administrateur de société), Stéphane Baron (décorateur) et Alexandre Baron (sculpteur et webmaster), la société Medal S.A.R.L. entreprend les travaux de Recherche et développement devant permettre la réalisation d'une nouvelle génération de puce musicale interactive grâce au procédé de l'invention.

MEDALinside

2008 : Medal-Composer est présentée dans le journal télévisé de France 3 Centre et les interrogations que suscite l'invention dans le domaine des droits d'auteurs, commence à intéresser les media du net. Elle vise de nombreux domaines d'applications dont le sport.

En 2009 : Une démarche de commercialisation mondiale de l'invention embarquée dans une puce musicale compositrice et interactive est opérée par une J.E.I. sous la présidence du fils aîné de l'inventeur. Cette société bénéficie du soutien d'Oséo-Centre, du Conseil régional du Centre, de la Chambre de commerce et d'industrie ainsi que du Conseil général du Loiret.

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