Les résidus de soudage sont appelés « projections » ou « gratons » (petits picots qui restent collés au metal..)
Le soudage présente trois grandes familles de problématiques :
L'opération de soudage occasionne de par son apport énergétique et parfois par l'apport de métal des modifications métallurgiques au niveau du joint soudé. Ces modifications vont affecter les microstructures de la zone fondue et des zones affectées thermiquement.
De fait, le joint soudé est soumis à diverses problématiques résultant de ces modifications :
Ces problématiques concernent aussi bien la zone fondue (qui est passée à l'état liquide au cours de l'opération de soudage) que la zone affectée thermiquement. La zone affectée thermiquement appelée ZAT est le siège de modifications métallurgiques du métal de base qui peuvent induire des fragilités, des baisses de résistance mécanique, des manques de ductilité ... Ces modifications dépendent du matériau soudé, du procédé utilisé, du mode opératoire suivi ...
Exemples :
Les modifications métallurgiques influent sur la tenue mécanique du joint soudé. Aussi faut-il s'assurer d'obtenir une tenue mécanique suffisante, et tenir compte des soudures dans le calcul et le dimensionnement des pièces.
L'opération de soudage engendre de plus la création de contraintes résiduelles dues au retrait créé par l'opération de soudage sur les pièces. La tenue à la fatigue des assemblages soudés est une problématique fondamentale dans la conception des appareils soudés. Les défauts géométriques des cordons de soudures jouent un grand rôle dans la tenue à la fatigue des assemblages soudés.
L'arc électrique est dangereux pour les yeux. Les soudeurs sont aussi exposés à un arc électrique qui sur un long terme (plusieurs années de soudage) peut rendre stérile)[réf. souhaitée]. Le soudeur est aussi exposé à de l'ozone, à des oxydes d'azote et à l'inhalation de fumées de soudage (vapeurs métalliques, micro et nanoparticules de métal) qui provoquent la fièvre des soudeurs[réf. souhaitée]. Ces métaux pénètrent les poumons et peuvent passer dans le sang. On a récemment constaté])[réf. souhaitée] qu'elles pouvaient aussi affecter le système olfactif ; dans une étude faite par des chercheurs de l’université de Pennsylvanie publiée début 2008 dans la revue américaine Neurology, lors d'un test de reconnaissance des odeurs, 88 % de 43 soudeurs (employés à la maintenance des ponts de la région de San Francisco) ont obtenu des scores très inférieurs à ceux des sujets « témoin ». 7 % avaient même totalement perdu leur odorat. Près de 50 % des salariés testés n'avaient pas même remarqué qu'ils avaient perdu une partie de leur capacité olfactive, bien que celle-ci soit aussi souvent accompagnée d'une perte du sens du goût. Ceci est un danger supplémentaire pour des professionnels qui ne réagissent plus (ou mal) à l'odeur des incendies, émanations de fumée, moisissures ou fuite de gaz ou de polluants toxiques.
Après l’ingestion d’un produit toxique, ou après l'inhalation de fumées dégagées pendant une opération de soudage, il a pu être conseillé, dans le passé, de boire du lait. Malheureusement, cette pratique n’est pas efficace, mais au contraire peut aggraver les choses comme, par exemple, faire descendre dans l'estomac les éventuels dépôts toxiques présents sur les muqueuses. En cas d'ingestion ou de d'inhalation de produits ou de fumées toxiques il ne faut pas boire de lait ou d’eau. En cas de symptômes graves il faut appeler le centre antipoison le plus proche.