Syndrome de Guillain-Barré - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Complications

Il existe quatre principales complications du SGB qui justifient que le patient soit dans certains cas hospitalisés dans une unité de réanimation.

  1. Détresse respiratoire : celle-ci peut-être due à une paralysie du diaphragme, à une embolie pulmonaire, à une atéléctasie ou à une infection pulmonaire. Il est donc parfois nécessaire d'intuber le patient et de la placer sous ventilation assistée.
  2. Troubles de la déglutition : due à une paralysie des muscles du pharynx. Il est alors requis l'installation d'une sonde naso-gastrique permettant une alimentation entérale.
  3. Dysautonomie : elle correspond à un dérèglement du système nerveux autonome (ou neurovégétatif) pouvant, dans les cas graves, conduire à un arrêt cardiaque. Il est donc important de surveiller les constantes cardiaques du patient (fréquence cardiaque et tension artérielle au minimum) et si nécessaire de traiter la bradycardie (atropine) ou l'hypotension (remplissage vasculaire).
  4. Maladie thrombo-embolique veineuse : il faut à la fois prévenir les complications de décubitus et parfois instaurer un traitement anticoagulant.

Il existe également des complications ne mettant pas en jeu le pronostic vital du patient mais occasionnant une gène importante, ce sont les rétractions tendineuses due à l'absence de mouvements, elles peuvent être prévenues grâce à la kinésithérapie.

Témoignages

Claude Pinault a été atteint d'un syndrome de Guillain Barré de forme axonale sévère. De cette maladie, il en a tiré un récit Le Syndrome du bocal, qui a reçu le prix Paroles de patients 2009, publié chez Buschet Chastel.

Pronostic

Le quart des patients requiert une ventilation assistée en raison de la faiblesse des muscles respiratoires.

La mortalité est d'un peu moins de 10%. Elle est essentiellement secondaire à des troubles du rythme cardiaque, une infection ou à une embolie pulmonaire. Pour les formes sévères (troubles de la déglutition et paralysie des muscles respiratoires nécessitant une ventilation mécanique), elle atteint 20%.

Il existe un risque de séquelles à long terme : de 5 à 15 % des patients demeureront invalides à plus ou moins long terme. 35 % environ se plaignent d'anomalies légères à long terme comme des étourdissements.

Page générée en 0.036 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales | Partenaire: HD-Numérique
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise