Tahina spectabilis | |||||||||
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Classification classique | |||||||||
Règne | Plantae | ||||||||
Division | Magnoliophyta | ||||||||
Classe | Liliopsida | ||||||||
Ordre | Arecales | ||||||||
Famille | Arecaceae | ||||||||
Sous-famille | Coryphoideae | ||||||||
Tribu | Chuniophoeniceae | ||||||||
Genre | |||||||||
Tahina J. Dransf. & Rakotoarinivo, 2008 | |||||||||
Nom binominal | |||||||||
Tahina spectabilis J. Dransf. & Rakotoarinivo, 2008 | |||||||||
Classification phylogénétique | |||||||||
Ordre | Arecales | ||||||||
Famille | Arecaceae | ||||||||
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Tahina spectabilis est un palmier rare de la famille des Arecaceae trouvé au nord-ouest de Madagascar. Son espèce est assez différente des autres pour justifier la création d’un genre particulier, Tahina, qui signifie « béni » ou « qui doit être protégé » en Malgache et qui est aussi le prénom de la deuxième fille des découvreurs . Ce genre se trouve attribué à la tribu des Chuniophoenicées. Il fleurit au bout de 50 à 100 ans puis meurt. Il produit alors une des plus importante floraison de tous les palmiers (du même ordre que le Tallipot ou Corypha). L'inflorescence peut atteindre 6 à 8 mètres de hauteur. Dans la région de sa découverte on ne trouve qu’une centaine d’individus.
Xavier Metz, qui dirige une plantation à proximité, Nathalie son épouse et leurs enfants ont découvert cet arbre dans la région d'Analalava au cours d'une sortie familiale. Des images ont été envoyées à John Dransfield, chercheur britannique au Royal Botanic Gardens (à Kew), qui n'en a pas cru ses yeux. La trouvaille, qui datait de deux ans déjà, est restée secrète jusqu'à sa présentation officielle le 17 janvier 2008 au Fairchild Botanical garden en Floride par John Dransfield.
Dans son habitat d'origine il n'a été recensé que 92 spécimens et une centaine de pousses, le palmier est extrêmement rare et des mesures de protection sur son habitat naturel ont été mises en place.
Sa ligne évolutive intrigue. Ses plus proches parents vivent en Afghanistan, au Viêt Nam, dans le sud de la Chine et de la Thaïlande. Comment et quand l'ancêtre de Tahina a-t-il pu atteindre Madagascar ?
La distribution des graines semble être la meilleure façon de conserver ex situ des populations cultivées et en même temps de générer des fonds pour les villageois des environs qui "possèdent et gèrent" l'habitat du palmier conformément à une toute nouvelle loi malgache.
La germination est assez facile, avec grande rigueur, des résultats satisfaisant pourront être obtenus en seulement quelques semaines.
Il faut placer les graines en godets de tourbe, sur un mélange 1/2 sable grossier - 1/2 terreau bien décomposé, ou encore avec une mélange de sphaigne, de vermiculite et de terreau. Maintenir toujours très humide avec une température de 24 °C à 27 °C, jusqu'à la germination. Pour une germination rapide, une mini-serre chauffante est préférable. Surveiller l’apparition du germe, car la première racine peut faire plusieurs dizaines de centimètres avant l’apparition de la première feuille. Repiquer avant que le germe ne prenne trop d’ampleurs et ne « chignonne » trop rapidement. Pour repiquer, le pot doit être assez profond, 30/40 cm, la pivotante étant très impressionnante.