Taurine | ||
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Général | ||
Nom IUPAC | ||
No CAS | ||
No EINECS | ||
PubChem | ||
FEMA | ||
SMILES | ||
InChI | ||
Propriétés chimiques | ||
Formule brute | C2H7NO3S | |
Masse molaire | 125,147 ± 0,008 g·mol-1 | |
Propriétés physiques | ||
T° fusion | 300 °C 328 à 329 °C (décomposition) | |
Solubilité | 50–100 g·l-1 (eau, 23,5 °C) | |
Masse volumique | 1,734 g·cm-3 | |
Propriétés biochimiques | ||
Acide aminé essentiel | dans certains cas | |
Précautions | ||
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Phrases R : 36/37/38, | ||
Phrases S : 26, 36, | ||
Écotoxicologie | ||
DL | >7 000 mg·kg-1 souris oral >7 000 mg·kg-1 souris i.v. 6 000 mg·kg-1 souris s.c. 6 630 mg·kg-1 souris i.p. | |
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La taurine est un dérivé d'acide aminé soufré dont la formule chimique est : NH2-CH2-CH2-SO3H (acide 2-aminoethanesulfonique, dans la nomenclature internationale).
Découverte dans la bile de bœuf en 1827 par les scientifiques autrichiens Friedrich Tiedemann et Leopold Gmelin, son nom vient du mot latin taurus (taureau).
La taurine est naturellement présente dans le corps humain et est synthétisée par ce dernier, elle l'est plus généralement par celui de nombreux animaux.
La taurine a été identifiée comme étant un neuro-transmetteur.
Elle intervient également dans les fonctions cardiaques et musculaires, notamment en renforçant la contractilité cardiaque.
Elle aurait en plus un effet de désintoxication, durant les efforts physiques importants, pour réduire l'effet des toxines produites lors de la métabolisation des ressources énergétiques (sucres et graisses).
Elle est également impliquée dans le mécanisme de digestion des lipides, puisqu'elle est présente dans la structure des acides biliaires (acides taurocholique et taurochénodésoxycholique). Ces acides sont les précurseurs des sels biliaires, chargés d'émulsifier les lipides alimentaires (dont fait partie notamment le cholestérol) émulsification sous forme de micelles en arrivant dans le duodénum.
Mais les effets pharmacologiques de la taurine sur l'organisme restent peu clairs à ce jour. « Aucune étude scientifique réalisée sur cette molécule n'a été publiée à ce jour » explique Jacques Diézi, professeur de pharmacologie à l'Université de Lausanne (Suisse).
L'acamprosate, un dérivé de taurine dont l'action pharmacologique principale certaine est d'être un agoniste gabaergique, est utilisé dans le traitement de la dépendance alcoolique.
Pour faire suite à une demande de la Commission européenne, le groupe scientifique de l’EFSA a publié un communiqué de presse abordant un avis scientifiquesur deux ingrédients, la taurine et la D-glucurono-gamma-lactone, communément utilisés dans certaines boissons énergisantes.
Le groupe scientifique de l’EFSA sur les additifs alimentaires et les sources de nutriments ajoutés aux aliments (groupe ANS) a ainsi conclu que l’exposition à la taurine par la consommation régulière de boissons énergisantes ne devait pas susciter d’inquiétude en termes de sécurité.
De plus, sur la base de nouvelles données provenant d’études réalisées sur l’homme, le groupe a considéré qu’il était peu probable qu’il existe des interactions cumulées entre la taurine et la caféine qui auraient des effets diurétiques (autrement dit, une perte d’eau et de sodium dans l’organisme).