La méthode la plus simple de prévoir le temps est de simplement prendre pour acquis que les conditions ne changeront pas. C'est une technique plutôt limitée car par définition l'atmosphère est en évolution. Cependant, dans certains conditions stables, la persistance peut être utilisé. Ces conditions se rencontrent en particulier en été sous les Tropiques où la circulation atmosphérique des alizés est constante et le temps subit un cycles diurne de réchauffement donnant des orages, suivi d'un cycle nocturne stable avec ciel dégagé. La même chose se produit dans des situation de blocages métérologiques où la circulation d'altitude est faites de dépressions coupées de la circulation générale. Selon le cas, la persistance peut être utile pour quelques heures à quelques semaines.
La variation de la pression atmosphérique est utilisé par les navigateurs et les prévisionnistes depuis le XIXe siècle. Les premiers utilisaient celles-ci pour juger du type de systèmes atmosphériques qui se dirigeaient vers eux. Ainsi, un baisse de pression indique l'arrivée d'un creux barométrique ou d'une dépression, signe habituel de mauvais temps. Par contre, une hausse est signe de l'arrivée d'un système anticylonique de beau temps. Dans ce contexte, plus le changement de la pression est rapide plus le changement dans les conditions est rapide et intense.
Les métérologistes, par contre, tracent des cartes de pression et de sa variation à partir des rapports des stations météorologiques pour avoir une vue d'ensemble de l'atmosphère. Il a été noté qu'une variation de plusieurs hecto-Pascal par heure est reliée à une intensification du mouvement vertical. Ceci implique la production de nuages et de précipitations si la pression baisse et un dégagement si elle monte. Le repérage de ces variations sur les cartes permet au prévisionniste de faire des extrapolations à court terme.
L'observation du ciel, des nuages et de leur forme permet d'extraire des informations qui permettent de prédire à court terme les changements. Ces observations étaient jadis traduites en dicton tels que « Soleil rouge le soir indicateur de beau temps pour le lendemain ». Les rapports météorologiques envoyés régulièrement par les stations météorologiques comportent une foule d'informations sur le type de nuages, le plafond, leur épaississement ou diminution de couverture. Avant l'introduction des images des satellites météorologiques, c'était la seule façon d'extrapoler l'étendue de la couverture des nuages à partir des observations. Cette connaissance des conditions du ciel et de leur tendance est toujours essentielle à court terme.
La technique de Dvorak, développé en 1974 par Vernon Dvorak, est une méthode d'évaluation subjective de l'intensité des cyclones tropicaux basée sur l'étude des photos satellitaires des spectres visibles et infrarouges. La technique a été développé en recherchant dans des cyclones tropicaux de même intensité des similitudes entre leur apparence dans les photos visibles et leur température dans celles infra-rouges. La technique tient compte également du changement de ces caractéristiques lors du développement ou de l'affaiblissent des systèmes. La structure et l'organisation des systèmes tropicaux sont comparés dans le temps à chaque 24 heures pour en tirer leurs stades de développement.
Dans le spectre visible, on classe le stade de développement selon l'apparence des nuages au centre du système et dans les bras en spirales qui l'entourent pa rapport à des patrons connus. Dans l'infra-rouge, on recherche la différence de température entre l'œil chaud, s'il existe, et le sommet des orages qui l'entourent pour estimer l'intensité du cyclone (plus la différence est grande, plus le sommet des orages est élevé et plus ils sont intenses).
Plusieurs centres de prévision des cyclones à travers le monde utilisent cette technique.