L'EPAD, établissement chargé de l'aménagement de La Défense, à la suite d'un appel à projets en juillet 2007, a sélectionné 18 équipes "architectes/investisseurs" parmi les 30 équipes ayant fait acte de candidature mi-novembre 2007.
Voici les 18 équipes sélectionnées lors de la première sélection (société d’architecture / investisseur / promoteur / sous-traitant):
Voici les 5 projets finalistes présentés officiellement le 11 mars 2008:
Le jury a retenu le 27 mai 2008 le projet présenté par Ateliers Jean Nouvel / Medea / Layetana Desarollos Immobiliarios.
Fin 2009, le projet est en pause, les investisseurs Medea et Layatena s'étant retiré du projet pour cause de difficultés financières et la maire de Puteaux et nouvelle présidente de l'EPAD Joëlle Ceccaldi-Raynaud étant opposée au projet tel qu'il était présenté. Le 18 mars 2010, à l'occasion du MIPIM (Marché international des professionnels de l’immobilier), elle confirme que Jean Nouvel a renoncé au projet, faute d'investisseurs. Le jour même, l'architecte dément les propos de la présidente de l'EPAD et affirme dans un communiqué que le projet « se réalisera quand la crise se dissipera ». Vingt ans après la Tour sans fins, c'est la seconde fois qu'un projet de Jean Nouvel pourrait-être abandonné à La Défense.
Joëlle Ceccaldi-Raynaud, la maire UMP de Puteaux, commune sur laquelle la tour doit être construite et qui, comme membre du jury, n'avait pas voté pour ce projet, le critique sévèrement, le qualifiant de « Donjon », « retour au Moyen Âge » et de « monolithe qui écrase tout » et dénonce les appartements situés en très grande hauteur et l'absence de mixité sociale. Elle demande à Jean Nouvel de « revoir sa copie » et menace sinon de retarder le projet, plusieurs étapes avant sa construction devant passer par les services de sa ville.
Joëlle Ceccaldi-Raynaud a depuis succédé à Patrick Devedjian à la présidence de l'EPAD et, dans ses nouvelles fonctions, elle maintient son opposition à cette tour qui, selon elle, « ressemble à un bloc monolithique ».