Un élément caractéristique de l'habitat, autrefois réservé aux maraîchers en bordure de ville, est représenté par les petites « toulousaines » : maisonnettes avec jardin, sans étage ni sous sol, mais pourvues d'un galetas et comportant une structure très définie. Elles disparaissent cependant petit à petit du centre-ville au profit d'immeubles de logements, sous la pression immobilière, mais surtout par le fait que la densité représente aujourd'hui le seul moyen de pallier l'extension démesurée de la ville. Combiné à une politique en faveur des transports en commun, la densité pourrait résoudre en partie les problèmes de déplacements de la ville tout en respectant les recommandations soulevés par la notion de développement durable.
Force est de constater qu'aujourd'hui, l'agglomération toulousaine s'est fort étendue en périphérie avec un modèle, le pavillon avec jardin et piscine. Ce modèle condamne les familles de ces quartiers pavillonnaires à utiliser la voiture, car ils sont trop éloignés des lignes de transport en commun rapide (type métro, TESP, bus réguliers et fiables) qui ne peuvent suivre que des parcours desservant des quartiers avec un minimum de densité, en raison d'une rentabilité économique nécessaire au maintien de ces lignes.
Le galet est un autre matériau très utilisé à Toulouse dans les constructions. Il provient des gravières de la Garonne et est utilisé depuis l'Antiquité. Il a longtemps été utilisé pour armer le mortier des fondations, pour monter des murets et des façades (alternés avec la brique) des maisons et pour paver les trottoirs ou les cours des hôtels particuliers.
Un matériau plus noble et plus rare a souvent été utilisé dans les constructions toulousaines : le marbre de Saint-Béat. Il était extrait des mines des Pyrénées.