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Découverte | |||||
Découverte par | Asaph Hall | ||||
Découvert en | 12 août 1877 | ||||
Caractéristiques de l'Orbite | |||||
Demi-grand axe | 23 460 km | ||||
Excentricité | 0,0002 | ||||
Période orbitale | 1,262 d | ||||
Inclinaison | 1,793° | ||||
Satellite naturel de | Mars | ||||
Caractéristiques physiques | |||||
Diamètre | 15,0 × 12 × 10,4 km | ||||
Masse | 2,244×1015 kg | ||||
Masse volumique moyenne | 2,2×103 kg/m³ | ||||
Gravité de surface | 0,0039 m/s2 | ||||
Vitesse de libération | 0,0069 km/s | ||||
Jour sidéral | synchrone | ||||
Albédo | 0,07 | ||||
Température à la surface | ~313 K | ||||
Caracteristiques de l'atmosphère | |||||
pas d'atmosphère |
Déimos (en grec ancien Δε?μος / De?mos, " terreur ") est un des deux satellites de Mars avec Phobos.
Il a été découvert le 12 août 1877 par Asaph Hall avec sa nouvelle lunette astronomique de 66 cm du Naval Observatory. Cinq jours plus tard, il découvrira également Phobos.
Déimos serait à l'origine une météorite primitive, car tout comme Phobos, sa composition diffère de celle de Mars. Il se serait formé dans la ceinture d'astéroïdes externe, entre Mars et Jupiter, car sa couleur et sa densité sont proches des type C (chondrite carbonée), courants dans cette ceinture d'astéroïdes.
L'orbite de Déimos s'éloigne lentement de Mars.
Dans Les Voyages de Gulliver de Jonathan Swift en 1726, puis dans Micromégas de Voltaire en 1752, il est fait mention de ce satellite de Mars, bien qu'il n'ait pas été encore découvert.
Le texte de Swift se lit (traduction libre) :
" Ils [les Laputiens] ont également découvert deux étoiles mineures, ou satellites, qui tournent autour de Mars; la plus intérieure distante de la planète d'exactement trois diamètres, et la plus extérieure de cinq [...] "
On notera que les demi-grands axes de Phobos et Déimos, exprimés en diamètres martiens moyens, sont de 1,38 et 3,46, respectivement.
Le texte de Voltaire :
" [...] et ils côtoyèrent la planète de Mars [...] ils virent deux lunes qui servent à cette planète, et qui ont échappé aux regards de nos astronomes [...] "
Les auteurs auraient extrapolé l'existence de ces 2 lunes martiennes, en partant du principe qu'au moins un satellite pourrait exister autour de Mars, puisque la Terre en avait un et Jupiter en avait quatre connus à l'époque.