Grands voiliers en fer - Définition

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Dans la seconde moitié du XIXème siècle la construction navale, profitant des avancées technologiques, s'est mis à la construction en "FER". Cette construction, basée sur le rivetage de plaques sur des membrures en fer ployé, a permis d'augmenter considérablement la longueur des navires tout en maîtrisant les délais de construction et leur volume utile. Les mâtures, très divisées, étaient "simplifées" autant que faire se pouvait, en ayant plusieurs mâts identiques afin de limiter le nombre de marins nécessaires à la maneuvre.

La France, alors très en retard sur ses partenaires quant à sa marine de commerce (9ème rang mondial en 1870), se mit à une politique de promotion du transport à la voile en offrant des "primes" à la construction puis à l'armement de grands voiliers en fer dont la construction devint ponctuellement très intéressante. Des grandes sociétés d'armement françaises (comme la maison André & Dominique Bordes, à Nantes) ont lancé en moins de trente ans plus de 230 "voiliers à prime" qui s'étaient spécialisés sur le port de charbon et de céréales des USA et de nitrate du Chili. Aux États-Unis d'Amérique, ils reçurent le nom de down easters car fabriqués dans le sud-est du pays.

La première guerre mondiale, les lois sociales, la fiabilisation des bateaux à moteur (vapeur puis diesel) et leur facilité d'approvisionnement dans les ports ont sonné le glas de ces beaux voiliers, souvent cap-horniers, et dont le rôle s'est borné, au vingtième siècle, à devenir des navires-écoles pour la formation des marins, tant militaires qu'au commerce.

Sources

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