A l'heure actuelle le Ching-Kuo n'a jamais été engagé au combat.
Le F-CK-1 emprunte une grande partie sa cellule au F-16 ainsi qu'à d'autre chasseurs américain. Pour réduire les coûts de développement de l'IDF, AIDC a réutilisé des études aérodynamiques faites aux USA et en intégrant des systèmes et une avionique provenant d'avion existant. En effet les commandes de vol électriques proviennent du F-16, les atterrisseurs du F-5, le canon du F-18, etc.
La structure de l'appareil est principalement composée d'aluminium tandis que les parties mobiles (gouvernes, volets, aérofreins) utilisent des composites. Le train d'atterrissage se rétracte hydrauliquement et chaque jambe est dotés d'une seule roue et d'un amortisseur oléo-pneumatique. L'avion dispose de deux circuits hydrauliques indépendants pressurisés à 214 bars actionnant, les gouvernes, les dispositifs hypersustentateurs et le train d'atterrissage ; il dispose aussi d'un circuit pneumatique pressurisé à 20,7 bars servant à déployer le train d'atterrissage en cas d'urgence. Le pilote est assis sur un siège éjectable Martin Baker Mk.12 zéro-zéro incliné à 30°. Au niveau avionique, il dispose d'un système de navigation inertielle Honeywell H423, d'écrans multi-fonctions et d'un afficheur tête haute.
L'appareil est propulsé par deux turboréacteurs à double-flux dotés de postcombustion TFE 1040-70 développant 26,8 kN de poussée, placés de part et d'autre du fuselage. Ils sont alimentés par trois réservoirs internes pouvant contenir 2 517 l de carburant et aussi par deux réservoirs largables de 568 l sous les ailes et un de 1 041 l sous le fuselage.
Il est équipé d'un radar multimode à impulsion Kam-Lung GD 53 tiré du Lockheed Martin AN/APG67 d'une porté de 150 km. L'armement du Ching-Kuo est principalement constitué de air-air développé par l'institut Chung Shan, tel que les Tien-Chien I (à guidage infrarouge) et II (à guidage radar), qui sont présentés comme des copies améliorées des missiles américains AIM-9L Sidewinder et AIM-120 AMRAAM dotés d'autodirecteurs développé par Taïwan. Il peut aussi emporter des bombes à sous-munitions Wan-Chien, les missiles antinavires Hsuing-Feng et le missile américain AGM-65 Maverick. Il emporte son armement sur six point d'emport : deux sous le fuselage, un sous chaque aile et un à l'extrémité de chacune d'elle. Pour sa protection, l'appareil est équipé de contre-mesures électroniques Northrop Grumman RWR.