Abbaye Notre-Dame de Coatmalouen - Définition

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Description de la vie à l'abbaye

Dom Alexis Presse, au début du XXe siècle, auteur d'une monographie concernant cette abbaye à laquelle il s'était intéressée avant Boquen, nous raconte :

« Levés de très bonne heure, vers trois heures environ, les moines se rendaient de suite à l'église pour y chanter les Vigiles, puis les Laudes ; ces offices avec la messe conventuelle et les autres heures canoniales, toutes chantées, occupaient pour le moins cinq à six heures par jour. Le travail manuel, le travail agricole ou industries annexes, la plupart du temps prenait de quatre à six heures environ, selon les saisons et les besoins locaux ; une autre période de quatre à cinq heures, selon l'époque, était consacrée à la lecture, à l'étude des sciences sacrées, à la prière privée, le reste de la journée étant réservé au sommeil ou aux repas ; ceux-ci, pris au réfectoire commun, étaient assez sommaires : on jeûnait les trois quart de l'année, alors l'unique repas se prenait vers deux heures de l'après-midi, ou en Carême sur les quatre heures ; les jours où le jeûne était suspendu, il y avait dîner vers onze heures et souper le soir ; le petit déjeuner du matin n'existait pas.

Le menu était plutôt frugal : jamais de viande ou d'aliments préparés à la graisse, sauf en cas de maladie ; des légumes, du laitage, du pain bis formaient la base de la nourriture avec le poisson et les fruits, quand on en possédait. Comme boisson, un peu de vin ou de cidre, ou de la bière, selon les possibilités. Et c'était tout ! Jamais "d'extra", même aux grandes solennités… Jamais non plus de récréation proprement dites. Seuls étaient permis quelques entretiens pieux à la discrétion de l'Abbé, le silence devait se garder de façon ordinaire ; point, non plus, de promenades ou de sorties habituelles, mais une clôture et une solitude perpétuelles.

Les habits étaient d'étoffes grossières, fabriquées généralement sur place, avec la laine du troupeau ; le sommeil se prenait dans un dortoir commun, sans aucune séparation, les moines dormant tout habillés sur une paillasse. »
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