Sulpice III d'Amboise fut, sinon le fondateur, du moins un des premiers bienfaiteurs du prieuré en lui donnant une partie de son patrimoine. Dans une charte de 1214, il lui fait don de : « sa métairie de la Varenne située entre l'île Barbe et Limeray, avec toutes ses dépendances et droits de pêche en Loyre. ». A sa mort en 1218, sa veuve, Isabelle de Chartes, dame d'Amboise poursuivit ces dons, tradition perpétuée par sa fille Mathilde. En 1242, Renaud de Précigny attribua aux religieuses une rente sur ses terrages et son moulin d'Augé et, en 1288, c'est Jeanne de Blois-Châtillon, comtesse d'Alençon, qui leur donna deux cents charretées de bois à prendre dans sa forêt de Blois. En 1363, Ingelger d'Amboise donna aux religieuses : « une maison dans l'enceinte du château ».
Le Clos Lucé, appelé fréquemment cloux ou clos, a appartenu aux religieuses du prieuré de Moncé, qui le louaient par bail à rente, d'abord à Amé du Perche, seigneur du Breuil, puis à Macé Baboyon et sa femme. Le 26 mai 1471, le clos sera définitivement cédé à Étienne le Loup, garde des forêts d'Amboise.
En 1762, le revenu de l'abbaye était estimé à 9 000 livres. La seigneurie de Chaumont-sur-Loire était assignée pour 500 livres de rente, et les bouchers d'Amboise pour 35 livres. S'y ajoutaient la dîme d'Auzouer-en-Touraine en indivis avec le curé de Saint-Nicolas de Blois, la dîme de Pocé-sur-Cisse et celle de Saint-Ouen-les-Vignes, sans oublier le droit de pêche sur la Cisse près du pont de la Ramée.
En 1721, un paysan découvrit un petit trésor d'or et d'argent, caché dans un creux de rocher sous l'abbaye de Moncé. C'est sa soudaine aisance qui le fit remarquer.
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