La Rochelle - Île de Ré | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| ||||||||||
| ||||||||||
Localisation | ||||||||||
Pays | France | |||||||||
Ville desservie | La Rochelle | |||||||||
Latitude Longitude | ||||||||||
Altitude | 23 m (74 ft) | |||||||||
| ||||||||||
| ||||||||||
Informations aéronautiques | ||||||||||
Nom cartographique | LA ROCHELLE | |||||||||
Type d'aéroport | civil | |||||||||
Gestionnaire | CCI La Rochelle | |||||||||
Cartes SIA | VAC - IAC - ARR/DEP | |||||||||
Catégories | ||||||||||
Aéroports • Aéroports français | ||||||||||
modifier |
L'aéroport international de La Rochelle - île de Ré est un aéroport situé à La Rochelle, dans le département de Charente-Maritime, en France.
Cet aérodrome est ouvert au trafic national et international commercial, régulier ou non, aux avions privés, aux IFR et aux VFR.
Dès le 28 janvier 1932, la Chambre de commerce et d’industrie envisage sérieusement la création d’un aéroport à La Rochelle, en complément au môle d’escale du port de La Pallice, en liaison avec les paquebots transatlantiques.
En 1933, des anciens pilotes de la première guerre, comme Pierre Vieljeux (fils de Léonce Vieljeux), Victor Lucas et Plantard, soutenus par la Ville et la Chambre de commerce, décident de créer un aéro-club et tentent de convaincre les autorités militaires de l’intérêt de l’aviation. Ces dernières vont mettre à leur disposition le terrain de Lagord en dehors des périodes de manœuvres. Le terrain est aménagé pour offrir deux pistes en croix de 650 mètres, et un hangar de 400 m² y est construit en 1934.
L’aéroclub ouvre alors une école de pilotage (Georges Simenon en sera le 31e élève) et organise de nombreux meetings aériens qui rencontrent tellement de succès que cela précipite la décision de construire un aéroport, envisagée depuis janvier 1932.
Le 18 juillet 1938, après de longues études de faisabilité et le choix d’un emplacement entre La Repentie et Laleu, une décision ministérielle autorise la création de l’aérodrome, auquel l’État participe à moitié, la moitié restante étant répartie à parts égales entre la Chambre de commerce et la Ville. La même année, la société des avions Henriot signe une convention d’exploitation de l’aérodrome, ainsi que la création d’une école de pilotes et de mécaniciens ayant pour mission d’instruire les élèves au brevet de pilote militaire.
En août 1939, à peine quelques semaines avant le début de la Seconde Guerre mondiale, l’aéroport est terminé et sert alors de lieu de formation pour les pilotes.
Le 23 juin 1940, 20 000 soldats de la Wehrmacht, prennent possession de La Rochelle. Dans le contexte du Mur de l'Atlantique, l’armée allemande fait construire dès 1941 de nombreux blockhaus sur tout le littoral, ainsi qu’une immense base sous-marine au port de commerce de La Pallice, destinée à abriter une flottille de sous-marins de la Kriegsmarine. L’aéroport est quant à lui réquisitionné pour les avions détecteurs de mines et les escadrilles de chasse de la Luftwaffe sécurisant la base sous-marine.
Tout au long du conflit, la base sous-marine et l’aéroport sont bombardés à plusieurs reprises par les bombardiers américains Boeing B-17 Flying Fortress et Consolidated B-24 Liberator, ainsi que par les bombardiers anglais Handley Page Halifax et Avro Lancaster qui y larguent les premières bombes Tallboy (5 tonnes) et Grand Slam (10 tonnes).
C’est Après-guerre, à partir de 1946, que l’aéroport prend véritablement son essor, avec la mise en service de lignes d’avions-taxis vers Bordeaux, Lyon, Nantes et Paris. En 1961, il est équipé d’une piste en dur et en 1966 d’une aérogare. Les premières liaisons régulières vers Paris se font à partir de 1967.
Le succès du transport aérien entraîne l’arrêt de l’exploitation des trains directs spéciaux, reliant Paris à La Rochelle et au port de La Pallice, en 1962
Mais en 2004, retour dans le temps, le succès du TGV Paris-La Rochelle supprime la ligne de vol La Rochelle-Paris pour manque de rentabilité.