Les inclusions de l'ambre ne sont pas à considérer comme des fossiles à proprement parler. Si les sécrétions sont aériennes, l'ambre fossile contient souvent des inclusions de petits organismes fossiles, comme des insectes. Cependant, les sécrétions peuvent aussi apparaître dans le sol par les racines; et, de fait, des dépôts ambrifères ne présentent alors aucune inclusion (plusieurs gisements français par exemple).
Il y a seulement 0,4 % de plantes dans les inclusions, peut-être que les cycles des plantes ne correspondaient pas à celui de la formation de la résine. Les vertébrés sont rares : un des exemples les plus connus est celui du musée de Palanga (Lituanie), qui possède une pièce possédant une inclusion de lézard entier. Le plus souvent, les inclusions sont des écailles ou encore quelques poils.
Dans le cas des invertébrés : myriapodes, scorpions, araignées, pseudoscorpions, tiques, mites etc. et 6% de Coléoptères et 73% de Diptères.
En 1998, une équipe de scientifiques (Lambert et al.) a retrouvé deux isolats de bactéries dans une inclusion vieille de 25 à 35 Ma. Cette bactérie, identifiée comme appartenant à une nouvelle espèce du genre Staphylococcus, a été nommée Staphylococcus succinus sp. nov. et est proche d'espèces existantes (Staphylococcus equorum, Staphylococcus xylosus et Staphylococcus saprophyticus). Staphylococcus succinus sp. nov. a, depuis, été isolée au sein d'une inclusion dans un succin (autre nom de l’ambre).
En 2005, David Penney (chercheur à l'université de Manchester) a montré qu'il était possible de retrouver de l'hémolymphe (l'équivalent du sang chez les arthropodes) à proximité d'araignées emprisonnées dans de l'ambre fossile, vieux de 20 millions d'années, provenant de la République dominicaine. Ces épanchements ont été retrouvés autour de membres sectionnés de deux araignées de la famille des Filistatidae, les animaux pris au piège ayant vraisemblablement cassé leurs membres en tentant de se libérer.
Bien que le film Jurassic Park ait popularisé l'idée selon laquelle il était possible de recueillir du sang dans de l'ambre fossile, c'est la première fois que de telles traces sont réellement identifiées par des scientifiques. Elles pourraient contenir de l'ADN fossile, mais il reste à trouver une méthode pour le recueillir pour l'analyser.
En juillet 2002, Éric Geirnaert, auteur d'un ouvrage sur l'ambre, publie les photographies d'une découverte de sang de vertébré piégé dans la matrice fossile d'un ambre. Un lézard, piégé dans de la résine, aurait détaché sa queue pour se dégager, laissant son appendice au sein de la matrice d'un morceau d'ambre, accompagné de traces de sang.
En octobre 2006, G. O. Poinar et B. N. Danforth ont trouvé un fossile d'abeille dans un ambre du crétacé (environ 100 Ma). Plus vieux que les autres fossiles d'abeilles connus (d'environ 40 Ma), il présente des caractères communs aux abeilles et aux guêpes, confortant l'hypothèse d'une séparation entre ces deux groupes au moment de l'apparition des plantes à fleur.
Les noces d'ambre symbolisent les 34 ans de mariage dans la tradition française. Il est parfois dit que « l'ambre porte en lui la mémoire ».
L'ambre, dédié à Apollon, passe pour réchauffer le cœur et transmettre l'énergie solaire. Un collier d'ambre possèderait ainsi le pouvoir de réchauffer et l'on en mettait au cou des jeunes enfants. Un collier d'ambre soulagerait également les douleurs des bébés lors de la poussée dentaire.
Un anneau d'ambre, porté en permanence par un homme, permettrait de garder confiance en sa virilité. Les Chinois sculptaient dans l’ambre de petits animaux qui étaient censés favoriser la fécondité. Un anneau de poignet porté par une femme et provoquant des rougeurs, indiquerait que cette dernière est adultère.
L'ambre en poudre, aiderait à lutter contre la dépression et l'angoisse, aurait une action bénéfique sur les voies respiratoires, arrêterait les saignements de nez, permettrait d'éviter les fausses couches et limiterait les souffrances dues à la pousse des dents de lait chez les jeunes enfants. En France, au Moyen Âge, l'ambre en poudre était l’ingrédient de certains philtres d’amour, peut-être par analogie avec son pouvoir « magnétique » ou plus exactement électrique.