Du fait de la rareté de certains ambres, de nombreuses pièces contrefaites sont commercialisées. Les principaux matériaux utilisés par les faussaires sont le plastique et le copal. Le terme générique « plastique » regroupe ici : ambre naturel, ambre pressé, ambre fondu, ambroïde, polybern, bakélite, celluloïd, galalithe, plastique vrai, érinoïd, catalin, et cellon…
Il existe une myriade de tests assez simples permettant d'« authentifier » une pièce d'ambre véritable (c'est-à-dire un ambre natif). Cependant, une réponse positive à un seul (ou même plusieurs) de ces tests ne suffit surtout pas à valider la qualité d'ambre véritable (on pensera alors éventuellement à la combustion, seul test fiable unique, qui peut suffire pour valider le faux du vrai).
Les faussaires savent fabriquer à la perfection des pièces contenant une inclusion contrefaite, avec de l'ambre véritable. Cependant, leurs fabrications, certes peu coûteuses, ne concernent généralement que les inclusions « spéciales » dites rares (scorpions, vertébrés, fleurs, etc.) assez rentables. Ce sont les inclusions végétales qui sont surtout difficiles à expertiser.
Ces méthodes, utilisant de l'ambre véritable, contournent presque tous les tests des vérifications (excepté la combustion). Il n'est cependant pas nécessaire d'avoir des connaissances pointues en biologie animale pour distinguer une inclusion animale moderne d'un fossile authentique. Le bon sens est suffisant. Et évidemment une observation attentive.
Ainsi, les animaux dont la morphologie a peu varié au cours de l'évolution sont indécelables. Mais, ce sont les indices autour de l'insecte qui permettent du juger le fossile. Les fourmis fossiles, par exemple, ne sont distinguables de leurs homologues modernes que par des détails se situant au niveau des chètes et des pétioles, post-pétioles ou au scape des antennes. Éric Geirnaert a par exemple expertisé en 2002 des tritons contemporains remis artificiellement dans des ambres authentiques de la Baltique. Ces pièces étaient vendues de 80 à 100 euros.
Un des seuls critères simples permettant de discerner l'inclusion authentique de la contrefaçon est le hâle blanc qui entoure continuellement l'inclusion organique qui a fossilisé dans la résine. Les faussaires ne savent pas reproduire cette marque des ambres authentiques. Le hâle blanc (ou voile) qui entoure l'insecte est le résultat d'un dégazage qui produit d'infimes bulles de gaz dans la matrice. Ce critère semble infaillible, même pour déjouer une contrefaçon très perfectionnée.