Amygdaline | ||
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Général | ||
Synonymes | Amygdaloside Laetrile Mandelonitrile-beta-Gentiobioside Neoamygdalin | |
No CAS | ||
No EINECS | ||
PubChem | ||
Apparence | cristaux incolores | |
Propriétés chimiques | ||
Formule brute | C20H27NO11 | |
Masse molaire | 457,4285 ± 0,0214 g·mol-1 | |
Propriétés physiques | ||
T° fusion | 213 °C | |
Solubilité | 83 g·l-1 eau à 25 °C | |
Masse volumique | 0,4 g·cm-3 | |
Précautions | ||
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Phrases R : 22, | ||
Phrases S : 36/37/39, | ||
Écotoxicologie | ||
DL | 405 mg·kg-1 (rats, peroral) 443 mg·kg-1 (souris, peroral) | |
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L'amygdaline (du grec amugdalê: amande) ou amygdaloside est un hétéroside végétal (sa partie glucidique est le gentiobiose et sa partie aglycone la cyanhydrine du benzaldéhyde) ; elle a été mise en évidence pour la première fois en 1830 par deux chimistes français, Pierre Jean Robiquet et Antoine François Boutron Charlard dans les amandes amères, le fruit du Prunus dulcis.
Il s'agit d'une vitamine présente dans de nombreuses espèces végétales. On la trouve notamment dans les aliments suivants:
L'amygdaline est cyanogène : l'hydrolyse de cet hétéroside cyanogénétique donne en plus de l'ose (Gentiobiose), de l'acide cyanhydrique et du benzaldéhyde (qui donne l'odeur d'amande amère). L'hydrolyse partielle puis l'oxydation d'un des produits libérés donne le laetrile, dont on a prétendu qu'il avait des propriétés anticancéreuses. Il n'existe aucune preuve scientifique de cette activité et l'U.S. Food and Drug Administration, l'équivalent américain d'une Agence du médicament et de l'hygiène de l'alimentation, n'a jamais autorisé son utilisation (à noter : en France, l'Institut National de la Santé a conclu après des investigations médicales à l'inefficacité du laetrile).
![]() Cerise - Le noyau de cette drupe contient de l'amygdaline |