Le régime alimentaire d’Antilocapra americana varie selon la flore locale, mais les plantes le plus souvent consommées sont les plantes basses (autres que les graminées), les arbustes, les herbes et d'autres plantes (cactus, cultures, ...). Les plantes basses sont broutées du printemps à la fin de l'automne et sont essentielles pour la reproduction. Les arbustes, consommés toute l'année, le sont davantage en hiver. Les herbes sont consommées au printemps, et les autres aliments ont un intérêt variant selon les régions. La présence de feuilles charnues est un critère important décidant du choix de la nourriture, de l'emplacement et de l'attrait des territoires, de la durée des migrations et de la reproduction. Les dents d’Antilocapra americana sont conçues pour un broutement sélectif, et elles croissent continuellement pour compenser l'usure et fournir une surface unie pouvant broyer les végétaux les plus coriaces.
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Le pronghorn est aussi appelé Prongbuck, Pronghorned Antelope et American Antelope en anglais. Ce nom a été donné par les Européens qui la comparaient, à tort, à une antilope africaine, dont il n’est pourtant pourtant pas directement parent.
Les fossiles nous indiquent que Antilocapra americana remonte à l'époque du Miocène. Antilocapra est le seul représentant d'une famille qui comptait au moins 12 espèces au Pléistocène Aujourd'hui, le pronghorn est le seul représentant de la famille des Antilocapridae.
Les différences entre les sous-espèces sont difficiles à établir à cause des mélanges et des transplantations opérées par les Hommes. On établit généralement cinq sous-espèces connues :
Il y avait peut-être entre 30 à 60 millions d’individus au début du XIXe siècle en Amérique du Nord. Ce nombre est tombé à moins de 15 000 en 1915 et l'espèce était alors presque entièrement éteinte. Les autorités instaurèrent un moratoire sur la chasse dans les années 1940. Des fonds furent collectés pour la preservation de l’espèce par des taxes prélevées sur les armes à feu et sur les articles de sport.
Actuellement, on compte environ 500 000 individus au Canada et aux États-Unis. L'espèce est en revanche menacée au Mexique avec environ 1200 animaux. Plus de 4 000 pronghorns ont été transplantés au Nouveau-Mexique entre 1936 et 1957
Antilocapra americana est aujourd'hui victime de collisions avec les automobiles et de la disparition de son habitat naturel. Il peut vivre 11 années en captivité. Le zoo de Winnipeg a eu un mâle de 15 ans.
Les principaux prédateurs d’Antilocapra americana sont le loup et le coyote, qui s'attaque aux faons.