L'archipel des Comores profite d’un climat tropical maritime. Il se caractérise par de faibles variations de températures annuelles journalières, autour de 26° au niveau de la mer et par des précipitations abondantes : 2679 mm par an. La température moyenne de l’eau de la mer est de 25 °C.
Il y a deux saisons aux Comores : la saison chaude et humide dans un flux de nord-ouest de novembre à avril et la saison sèche de mai à octobre. On notera cependant un climat sensiblement plus chaud et sec à Mayotte.Le climat se caractérise aussi par d’importantes variations locales de température et de précipitation en fonction de l’altitude, du relief et de l’exposition. Les précipitations annuelles varient ainsi par endroits de 1 000 à 6 000 mm et les minima absolus atteignent 0°C au sommet du Karthala.
La saison chaude et humide est causée par une vaste zone dépressionnaire qui s’étend sur une grande partie de l’océan indien et de l’Afrique centrale. Cette dépression favorise les rafales de vents et les cyclones. Le dernier cyclone est "Gafilo" qui est passé près des Comores le 5 mars 2004 faisant de gros dégâts matériels. Durant la saison chaude et humide, il peut pleuvoir jusqu’à 200 mm en 24 h.
La saison sèche est plus calme. La dépression se déplace vers le continent asiatique (c'est la mousson, le vent vient du sud-est) et un anticyclone se crée au-dessus des Comores. Cela n’empêche pas d’avoir quelques bourrasques de vent mais leur intensité est bien moindre que lors de la saison chaude.
Les deux vents liés à chacune des deux saisons s'appellent le Kashkasi (en novembre) et le Kusi .
La culture des quatre îles, bien que semblable, reste cependant différente. Si déjà aux Comores, les Comoriens ont une tendance forte à se regrouper par communauté d'origine et même de village, ce comportement est encore plus marquant à l'étranger où elles n'ont pratiquement aucun contact entre elles.
On retrouve dans les traditions et les coutumes comoriennes des influences arabes, africaines et indiennes dans le vêtement traditionnel (kichali, chiromanie (challe), kändou, kofia (bonnet pour les hommes). Mais aussi dans la gastronomie traditionnelle (samoussa, embrevade, carry) ainsi que dans quelques rites de la vie quotidienne (la prière, les repas...). La société est matriarcale. En Grande Comore, le grand mariage est une tradition incontournable. Il représente les économies de toute une vie et permet d'accéder au rang de grand notable. Cet évènement social est probablement à l'origine de la grande précarité sociale de l'île, et soutient une corruption généralisée.
On peut retrouver dans les vêtements de la fille à marier un sahar et un soubaya (vêtements traditionnel pour le mariage).
Depuis 2006, le président de l'Union des Comores Ahmed Abdallah Sambi, originaire de l'île d'Anjouan était en conflit ouvert avec les autorités d'Anjouan, conflit qui a abouti à un débarquement militaire de l'Armée nationale de développement pour rétablir l'autorité de l'union dans l'île.