Les élèves des classes préparatoires peuvent être internes. Leur chambre est appelée thurne ou piaule et leurs camarades de chambre cothurnes ou copiaules.
Les nombreuses interrogations orales qu'ils subissent pour se préparer aux différents concours sont appelées colles, également orthographiées khôles ou khôlles. L'examinateur est naturellement appelé colleur, khôleur ou khôlleur. Le terme s'est élargi et est employé dans toute préparation à un concours, on parle par exemple des colles du CAPES ou de l'agrégation. La déformation de l'orthographe du mot est analogue à celle ayant donné Hypokhâgne, on peut supposer que la déformation est d'abord apparue dans des prépas Littéraires. Il est a noter que "khôle" peut également rappeler le "khôl", qui avant d'être un maquillage sous-entend en arabe une notion d'extrait (dans "alcool" par exemple), voire de rareté. Or (et quoi qu'en pensent les "sups"), les colles ne sont pas si rares, en particulier en seconde année...
Le terme bizuth peut également être employé pour désigner l'élève de première année, le « nouveau ». Le bizuthage a toutefois été fortement critiqué ces dernières années suite à une vague de reportages télévisés. Il est aujourd'hui officiellement prohibé mais les rites d'intégration persistent, dont la présence d'un parrain/une marraine d'intégration, élève de seconde année censé aider son filleul/fillot/sa filleule.
Le carré est le doublant, le cube le redoublant et le bicarré est le triplant.
Les classes préparatoires militaires sont appelées corniches et leurs élèves des cornichons. Elles ont un vocabulaire propre dépendant du lycée auxquels elles appartiennent. Les termes kharrés et khûbes sont cependant également utilisés. On retrouve aussi des termes d'origine militaire.
Voici quelques termes :
Jargon propre à la Corniche du Prytanée National Militaire de La Flèche (Sarthe) :
Dans la plupart des écoles se forme un langage propre, y compris dans celle qui se sont ouvertes plus récemment que celles précitées, et qui n'ont donc à priori pas de folklore. Ce langage se forme généralement sur la base des abréviations, acronymes, ou autres termes spécifiques utilisés au sein de l'école (désignation des promotions, des domaines d'études, des années, des salles, du personnel...). Ces termes, qui sont souvent à l'origine, d'origine administrative, sont détournés par les élèves à l'usage. En général, ils proviennent d'un jeu de mot ou d'une contraction abusive (d'un acronyme plus long par ex.)