Valeur n’a guère poursuivi ses recherches personnelles après la guerre, entièrement occupé qu'il était par la direction des usines Poulenc. Cependant, certains des travaux qu’il a accomplis entre la fin du siècle et 1912, au cours d’à peine plus d’une douzaine d’années donc, ne laissent pas d’être d’une grande importance.
Valeur a donné, entre autres, des publications sur les halogènes (1899), sur les glycols tertiaires (1902), sur le tétraphénylbutane (1903), et sur l’ozone, obtenant brillamment l’agrégation, en 1909, avec la présentation d’une thèse sur « l’action de l’ozone sur les composés organiques ».
Il a donné d’importantes contributions sur les quinones, séparant, dans sa thèse de doctorat en sciences (1900), les fonctions paraquinone et orthoquinone du point de vue thermochimique.
Mais l’essentiel de ses découvertes concerne certainement la spartéine. En collaboration avec Charles Moureu, Valeur a poursuivi pendant près de dix ans l'étude de cet alcaloïde du genêt à balais. Moureu et lui en ont entièrement élucidé la formule jusqu’alors tout à fait inconnue et ils ont montré que l’un au moins de ses atomes d’azote engage ses trois valences dans un noyau bicyclique. Charles Dufraisse qualifiera de monumental ce travail que les recherches ultérieures confirmeront entièrement.