L'accident eut un énorme retentissement dans la presse, car c'était la première fois dans l'histoire de l'aviation commerciale qu'un équipage effectuait un atterrissage sans hydraulique, et sans provoquer de dommages graves. Mario Rafoil, le plus âgé des trois membres de l'équipage, estima qu'il était temps pour lui de prendre sa retraite.
DHL fut critiqué pour n'avoir attribué aucune prime de risques aux équipages volontaires qui se rendaient dans les zones à risques. L'Airbus fut réparé puis vendu en 2005.
Une journaliste de Paris Match, Claudine Vernier-Palliez, ainsi que son photographe, furent également critiqués. En effet, ils ont assisté au lancement du missile qui a touché l'avion de DHL. Ils effectuaient alors un reportage sur les armes détenus par les islamistes. Le principal reproche qui leur fut fait était de n'avoir rien fait pour empêcher le terroriste de tirer le missile.
À ce moment, après un atterrissage réussi, l'équipage se croit tiré d'affaire. Rapidement, les camions de pompiers, alors en alerte, arrivent sur les lieux. Un des pompiers leur annonce une mauvaise nouvelle : ils se trouvent au beau milieu d'une zone qui a été minée lors de l'invasion de l'Irak. Un camion de pompier se rend jusqu'à l'équipage, qui marche alors sur les traces de roue du camion de façon à éviter les mines.