Baclofène - Définition

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Historique

Années 1960: L'action bénéfique du baclofène dans le traitement de la spasticité est établi.

En 2001, un article fait état de l'efficacité du baclofène dans le traitement du reflux gastrique.

En 2003, différentes expérimentations semblent donner des résultats encourageants le traitement de la dépendance à la cocaïne. S

En 2004, Olivier Ameisen, alcoolique et médecin, postule qu'au contraire de ce qui se passe avec toutes les autres maladies, il pourrait suffire de supprimer les symptômes de l'addiction pour supprimer la maladie. Les traitements proposés depuis 1992 sont basés sur l'idée que réduire le "craving" par des médicaments pourrait réduire le risque de rechutes. Mais malgré l'utilisation des médicaments "anticraving" pendant deux décennies (naltrexone, acamprosate, baclofène à faible dose (30 à 60 mg/j)), la mortalité et la morbidité des addictions à l'alcool, la cocaïne etc., est restée la même malgré l'utilisation chez des millions de patients dépendants. Ameisen émet alors l'hypothèse que les effets dose-dépendants du baclofène - qui à hautes doses supprime la motivation à consommer de l'alcool chez le rat alcoolo-dépendant - pourraient être transposés à l'homme. Il propose un modèle translationnel dans lequel le baclofène à hautes doses pourrait supprimer toute envie de consommer de l'alcool (et autres drogues ?) chez l'homme. Après s'être auto-administré du baclofène à hautes doses, il publie son cas de suppression complète de la maladie alcoolique et sa découverte qui propose un nouveau modèle thérapeutique: la suppression (par opposition à la simple réduction) du "craving". ll appelle de façon répététe à des essais cliniques avec de fortes doses.

En 2008, il publie un ouvrage à destination des patients, de leurs familles et des médecins, évoquant l'efficacité du baclofène dans le traitement de l'alcoolodépendance. Le livre suscite une vive controverse en France. Aux yeux de certains spécialistes de l'addictologie, les résultats obtenus - pourtant jamais décrits auparavant : la suppression complète l'appétence par un médicament - restent insuffisants pour pouvoir unanimement recommander l'usage, d'emblée, du baclofène dans le traitement de l'alcoolo-dépendance, sans études complémentaires. En effet, les rares études ne concernent à ce jour que des cas isolés, par l'auteur ainsi que par d'autres aux États-Unis et en Europe qui ont publié dans des revues médicales de référence des résultats identiques après avoir utilisé son modèle thérapeutique par baclofène à hautes dose.

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