Le terme bobologie est un terme humoristique pour désigner les traitements des traumatismes sans gravité, comme les égratignures et les bleus. Il est composé du terme bobo, qui désigne une petite plaie dans le langage enfantin, et du suffixe -logie qui fait référence aux sciences.
Une plaie simple est une effraction cutanée (piqûre, coupure, éraflure) peu profonde, située loin des orifices naturels et qui saigne peu. Elle n'est en soi pas grave, mais la peau protège l'intérieur du corps contre les agressions extérieures ; si elle est abîmée, elle peut laisser passer des germes qui peuvent causer une infection, et notamment provoquer le tétanos (maladie mortelle nécessitant une vaccination).
La conduite à tenir est la suivante :
Pour nettoyer la plaie, utiliser un savon neutre (type savon de marseille) dans un premier temps, puis un antiseptique(on ne désinfecte que ce qui est propre!). N'utiliser qu'un seul produit antiseptique (sinon, il peut y avoir un risque de réaction chimique ).
Pour le nettoyage avec un antiseptique, on utilise une compresse stérile (les autres intermédiaires risquent de s'effilocher et de laisser des fils dans la plaie). Ces compresses sont dans des emballages individuels ; ouvrir l'emballage au dernier moment (et notamment une fois les mains lavées), et ne la manipuler que pour y verser le produit et nettoyer (le risque étant qu'elle se salisse et apporte la salissure dans la plaie si on la laisse traîner avant utilisation). On prendra soin de ne pas toucher la partie servant à nettoyer afin de ne pas la salir (même si les mains sont propres) ; on peut par exemple saisir les coins de la compresse, soit deux coins opposés, soit les quatre (forme de parachute).
Si l'on utilise un antiseptique en bouteille, vérifier la date limite d'utilisation. Veiller à bien poser le bouchon à l'envers (côté ouverture vers le haut) afin de ne pas salir la partie en contact avec le produit. Veiller à ce que le bec verseur de la bouteille ne soit en contact avec rien au cours des manipulations (risque de contamination de la bouteille) ; en particulier, mettre la bouteille bien au-dessus de la compresse pour verser le produit.
Les mains sont propres (car lavées), il n'en est pas de même pour les gants qui ne sont en général pas conservés de manière stérile. Par ailleurs, le saignement étant peu important, il y a peu de risque de contamination pour le soignant : c'est la compresse qui touche la plaie, pas les mains. Si les mains du soignant présentent des plaies, il est préférable de porter des gants pour se protéger d'une contamination (VIH,virus hépatite B, C...).Se laver les mains avant de les enfiler.