Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Lescar - Définition

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Introduction

Cathédrale
de Lescar
Vue générale de l'édifice

Latitude
Longitude
43° 19′ 58″ Nord
       0° 26′ 01″ Ouest
/ 43.3329, -0.4337
 
Pays France  France
Région Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Ville Lescar
Culte Catholique romain
Type Ancienne cathédrale
Rattaché à Diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron
Début de la construction XIIe siècle
Style(s) dominant(s) Roman
Protection Cl Logo monument classe.svg MH
Localisation

 

 

Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Lescar

L'ancienne cathédrale de Lescar (église Notre-Dame-de-l'Assomption de Lescar) est l'ancien siège du diocèse de Lescar, supprimé sous le Concordat de 1801 qui le sépare entre le diocèse d'Agen et celui de Bayonne. Cette cathédrale est située dans la ville de Lescar, dans le département français des Pyrénées-Atlantiques. Elle est classée monument historique en 1840.

Présentation

L'édifice, commencé en 1120 par le chœur à l'instigation de son évêque Guy de Lons. Devenue nécropole royale à la fin du XVe, la cathédrale souffre de l'imposition de la Réforme par Jeanne d'Albret avant d'être saccagée en 1569 par les troupes protestantes de Gabriel Ier de Montgomery. D'importantes restaurations aux XVIIe et XVIIIe siècles sauvent le chœur de la ruine. Le chevet a conservé une architecture romane. La nef est voûtée en berceau plein cintre, les bas-côtés en berceaux transversaux. Sur les chapiteaux romans on peut reconnaître des scènes du cycle de Daniel, de la naissance du Christ ou encore le sacrifice d'Abraham. Le sol du chœur est pavé d'une mosaïque du XIIe siècle représentant une scène de chasse, les fresques du milieu du XVIIe siècle ont été récemment remises en valeur.

Galerie

Information icon.svg

Nécropole royale

À partir de la fin du XVe siècle, la cathédrale devient la nécropole des rois de Navarre. François Phébus y est inhumé en 1483, puis Catherine de Navarre, son époux Jean d'Albret et plusieurs de leurs enfants, dont Henri II d'Albret et sa femme Marguerite d'Angoulême, grands-parents du roi Henri IV. Des monuments funéraires commandés par Henri II, probablement endommagés par les protestants et par l'effondrement de la voûte du sanctuaire en 1599, il ne reste rien. Mais les fouilles réalisées en 1928-1929 ont permis de retrouver le caveau royal et les restes de ses occupants.

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