Cathédrale Saint-Georges du Cap - Définition

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Introduction

Cathédrale Saint-Georges du Cap
Vue générale de l'édifice

Nom local Saint George's cathedral
Sint George katedraal
Latitude
Longitude
Pays Afrique du Sud  Afrique du Sud
Ville Le Cap
Culte Anglican
Type Cathédrale
Début de la construction 1901
Fin des travaux 1978
Style(s) dominant(s) Néo-gothique

La cathédrale Saint-Georges (en anglais : Saint George's cathedral, en afrikaans : Sint George katedraal) est un sanctuaire anglican de la ville du Cap, l'une des principales villes de la République d'Afrique du Sud. Dessinée par l'architecte Herbert Baker, cet édifice néo-gothique est le résultat de plusieurs campagnes de travaux qui se sont étalées de 1901 à 1978.

Située au 5, Wale Street (Waalstraat), elle est l'église-mère de l'archidiocèse anglican du Cap.

Surnommée « la cathédrale du peuple », elle fut l'un des foyers de résistance contre la politique d'apartheid.

Histoire

Au début du XIXe siècle, alors que de plus en plus de britanniques choisissent de venir s'établir dans la colonie du Cap, celle-ci ne compte encore aucun lieu de culte anglican. Dans l'attente de la création d'une paroisse qui leur soit propre, les offices sont célébrés dans la « Groote kerk » (en afrikaans : grande église), principalement dévolue au culte de l'église réformée hollandaise.

La construction de la première église anglicane de la colonie débute au mois d'octobre 1827, après une cérémonie conduite par l'évêque de Calcutta. Après sept ans de travaux, l'église Saint-Georges est consacrée et ouverte au culte le 21 décembre 1834.

Le 25 juin 1847 est créé le diocèse anglican du Cap, l'église Saint-Georges se voyant ainsi accorder tout naturellement le titre de cathédrale. Quelques mois après sa désignation, l'évêque Robert Gray vient prendre possession de son diocèse. Il ne lui faut guère de temps pour constater l'exiguité du sanctuaire et pour envisager l'érection d'une cathédrale plus apte à accueillir un nombre croissant de fidèles. Freiné par des considérations financières, il n'a pas le temps de réaliser son rêve et s'éteint le 1er septembre 1872.

Son successeur, l'évêque William West Jones, reprend l'idée à son compte. En 1887, le synode diocésain entame une collecte de fonds auprès des fidèles en vue de la construction du nouveau sanctuaire. Cependant, le projet est considérablement freiné par les tensions politiques entre britanniques d'une part et boers d'autre part. Le déclenchement d'une seconde guerre anglo-boer en 1899 ralentit encore la mise en œuvre du projet. Cette même année, le diocèse du Cap devient archidiocèse.

On confie le soin de dessiner les plans de la nouvelle cathédrale à l'architecte Herbert Baker, placé à la tête d'un « comité pour la construction de la nouvelle cathédrale ».

Robert Gray, premier évêque anglican du Cap

Ce dernier opte pour un sanctuaire néo-gothique dont on pose symboliquement la première pierre le 22 août 1901, en présence du duc de Cornouailles et d'York, futur roi Georges V. Cependant, les hostilités n'étant pas achevées, le chantier est de nouveau suspendu jusqu'en 1904. Deux ans plus tard, la crypte est la première partie de la cathédrale à être achevée. Une messe d'action de grâce y est célébrée le 13 novembre 1906 en présence de Walter Hely-Hutchinson, gouverneur de la colonie du Cap, et de Lord Selbourne, haut-commissaire en Afrique du Sud.

L'archevêque William West Jones, malade, quitte l'Afrique du Sud pour l'Angleterre en mars 1908, où il s'éteint deux mois plus tard.

Les travaux sont de nouveau interrompus par le déclenchement de la Première Guerre mondiale et ne reprennent qu'en 1930. Six ans plus tard, le transept est achevé. Le chantier se poursuit jusqu'en 1978, date de l'érection du clocher.

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