La cathédrale dessinée par Herbert Baker est un édifice de conception essentiellement néogothique.
Le chœur en est la partie la plus ancienne. Composé de quatre travées droites et d'un rond-point, il s'inscrit dans une abside sans déambulatoire. Les éléments les plus remarquables en sont le maître-autel en marbre noir, au-dessus duquel est suspendu un crucifix dessiné par Francis Howard. À droite du maître-autel se trouve la cathèdre de l'évêque, ornée du blason du premier évêque du diocèse, Robert Gray. L'élévation du rond-point du chœur est à trois niveaux : on y distingue des arcatures aveugles, un mur plein et cinq baies ogivales ornées de vitraux réalisés par les maîtres-verriers Christopher Whall et Karl Parsons.
De part et d'autre du maître-autel, une série d'arcades ouvre sur deux chapelles latérales dédiées respectivement à Saint-Jean et à Saint-David. La première accueille un gisant en bronze chargé de perpétuer la mémoire de l'archevêque William West Jones, prélat qui conduisit les travaux de la cathédrale jusqu'à sa mort en 1908. Derrière le principal autel de la chapelle, notons un tableau représentant « l'adoration des mages » par Henry Duke. La seconde, plus modeste, sert de mémorial pour les victimes des deux guerres civiles sud-africaines. Les étendarts de plusieurs régiments (1er, 5ème, 12ème, régiment d'infanterie d'Afrique du Sud notamment) y ont été déposés.
Le transept a été réalisé plus tardivement, entre 1930 et 1936. Le croisillon nord est éclairé par une large baie à remplage rayonnant. Haute de neuf mètres et large de sept mètres, elle est considérée comme étant la plus grande de l'hémisphère sud. Les vitraux représentent plusieurs saints ainsi que des personnages importants de l'église anglicane en Afrique : ainsi de Charles Frederick, l'un des premiers missionnaires anglicans, nommé ultérieurement évêque du Zambèze, ou de Bernard Mizeki, considéré par l'église anglicane comme son premier martyr en terre d'Afrique. Le croisillon nord accueille une statue de « la madone africaine » par Léon Underwood. Sculptée dans du bois de Gaïac, elle fut réalisée en 1934.
Le croisillon sud abrite une grande rose rayonnante, les grandes-orgues et le mémorial du roi Georges VI.
La nef, de quatre travées, est doublée de bas-côtés. Si ces derniers accueillent des croisées d'ogives, le vaisseau principal est voûté en berceau brisé. Doublant le bas-côté occidental, la chapelle de la Vierge fut achevée en 1969. Elle est éclairée par un simple oculus dont le vitrail prend pour thème la « Mater Dolorosa ».
La façade est percée d'une baie ogivale ornée d'un vitrail réalisé par le maître-verrier français Gabriel Loire en mémoire de Louis Mountbatten. Il représente le « Christ triomphant des ténèbres et du mal »
À l'extérieur, le clocher octogonal fut construit en 1978. Percé d'une série de baies géminées, il abrite dix cloches : la plus petite, baptisée « Joie » pèse 267 kilos, tandis que la plus grande, « Bonne-Espérance », est un bourdon de 1270 kilos.