La centrale a un impact économique régional et local. Plus de 2 000 000 d’heures de travail sont confiées chaque année à des entreprises, dont soixante dix pour cent aux entreprises locales et régionales. Environ 1 680 personnes travaillent à la centrale de Gravelines.
Le 9 août 2009, un incident se produit à la centrale lors d'une opération de maintenance : une barre d'uranium menace de tomber. L'incident est qualifié de "significatif" et "d'exceptionnel" et classé 1 sur l'échelle INES.
Hors les anomalies génériques pouvant affecter des réacteurs de centrales distinctes, la centrale de Gravelines a fait l'objet en 2007 (à fin février) de quatre avis d'incidents de niveau 1 sur l'échelle INES.
Le 31 mars 2006, lors des opérations d’arrêt pour maintenance et rechargement en combustible du réacteur n° 3, il a été détecté que ce réacteur avait été privé durant un an de la commande automatique d'un circuit assurant son refroidissement en cas d'accident : un fil électrique du système de protection du réacteur n'avait pas été rebranché en 2005, lors du précédent arrêt. D'autres systèmes de protections étaient néanmoins opérationnels. Cette défaillance a été classée au niveau 1 sur l'échelle INES, qui en compte sept. Cependant l'échelle INES ne prend en compte que les conséquences qu'on entraîné l'incident et non pas les risques encourus.
Un type de vis de fixation inadéquat est détecté sur le système de protection contre la surpression du circuit primaire du réacteur n°1. En cas de forte pression, les valves de relâchement n'auraient pas fonctionné correctement. L'évènement est classé au niveau 3 de l'échelle INES en dépit des tentatives de déclassement de l'exploitant EDF.