L'escalier d'honneur, pourvu d'une magnifique rampe de ferronnerie, a été créé par Mansart de Jouy entre 1747 et 1750.
Le « salon de Pékin », ainsi nommé en raison des dessus-de-porte de chinoiseries en grisaille peints par Jacques de Sève remonte à la même campagne de travaux. Les magnifiques lambris, peints et rechampis en chipolin vert d'eau, avaient été dessinés par Mansart de Jouy et furent exécutés par le menuisier François-Simon Houlié ; ils étaient assortis à un meuble livré par le menuisier Michel Cresson, dont les canapés au dossier chantourné épousaient le cadre inférieur du lambris. Vers 1903-1904, Claire de Vallombrosa, comtesse Lafond, descendante du marquis de Sourches, fit remonter le salon et son mobilier dans son hôtel parisien. Remontés à nouveau dans une autre demeure parisienne après la Seconde Guerre mondiale, ils furent donnés au musée du Louvre par les Laboratoires Lafon en 1989. Sont présentés au Louvre non seulement les boiseries mais aussi la cheminée en marbre Sarrancolin, le lustre, les quatre consoles, les deux canapés et les deux bergères. Les sièges ont conservé leur garniture d’origine en tapisserie au petit point.
La duchesse de Tourzel fit construire dans le parc du château d'Abondant un monument en souvenir du Dauphin Louis XVII. Elle aurait reçu au château la visite d'un dénommé Hervagant qui se présenta comme étant Louis XVII. Il ressemblait tellement à l'enfant du Temple et donnait des indications si troublantes que la duchesse de Tourzel finit par le croire. Il mourut à Bicêtre en 1812 et la duchesse le fit enterrer à Abondant. Une urne en pierre blanche de plus d’un mètre de haut avec deux anses représentant des têtes de bélier, toujours visible dans une charmille du parc d'Abondant appelée « le Jardin du Roi », pourrait être son monument funéraire. Ses restes auraient été transférés à Saint-Symphorien au début du XXe siècle en même temps que ceux des membres de la famille du Bouchet de Sourches.