Château de Miremont | |
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Période ou style | Médiéval |
Type | Château fort |
Début construction | XIIIe |
Fin construction | XVIe |
Propriétaire initial | Pierre Adhemar |
Destination initiale | Habitat seigneurial |
Destination actuelle | Ruines |
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Pays | France |
Région historique | Auvergne |
Région | Auvergne |
Département | Cantal |
Commune française | Chalvignac |
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Le château de Miremont, ou de Miramont, est un château fort en ruine situé à Chalvignac dans le Cantal. Établi à proximité de Mauriac, sa seigneurie relevait en fief des seigneurs de Charlus et en arrière-fief des évêque de Clermont.
Il est situé à 640 mètres d'altitude sur un plateau basaltique au confluent du Labiou et de la Dordogne.
Il était défendu à l'est par un rempart en maçonnerie qui fermait l'éperon. À son extrémité Sud se trouvait la porte d'entrée surmontée d'une tour carrée. Les écuries, qui étaient voutées, étaient adossées à l'intérieur du rempart. Ensuite, un espace vide était creusé d'un fossé, garni d'une contre-escarpe, qui allait jusqu'au bord d'un socle de basalte au bord duquel était bâti le château. On accédait à cette seconde porte par un pont-levis. Au midi, l'enceinte se composait d'un mur en terrasse très élevé ; À l'ouest, le mur d'enceinte formait des angles saillants et rentrants et il s'appuyait du côté Sud à une grande tour, de l'autre à celle qui servait de donjon et qui commandait la porte. Ses cours et des jardins assez vastes s'étendaient entre le château et l'enceinte occidentale.
Ne se visite pas.
Il a été assiégé en 1105 par Pierre Leroux, évêque de Clermont
Adhémar ou Aymar avait des frères qui portaient le nom de Mauriac, et deux fils :
Il a aussi été pris par surprise en 1357 par le capitaine anglais Robert Knoll qui y mit comme capitaine Mondonet de Badefol qui en fut chassé, mais qui était parvenu à le reprendre en 1374. Pierre d'Aigrefeuille, évêque de Clermont et toujours suzerain de Miremont, sera obligé d'emprunter à Jean d'Armagnac, comte de Rodez, 5 000 livres pour lever des hommes, y mettre le siège et reprendre la place.
Après que le 15 avril 1574 Henri de Bourbon, seigneur de Bourbon et vicomte de Lavedan, qui était le chef du parti calviniste en Auvergne, se soit emparé de la ville de Mauriac, les États du Pays de Haute-Auvergne se réunirent à Murat et votère la levée d'une somme de 80 000 livres pour délivrer toutes les villes aux prises des religionnaires : Mauriac, Pleaux, Laroquebrou, etc. Commandé par Gilles de Montal, seigneur de Laroquebrou, lieutenant-général du roi, le siège a été mis devant le château qui fut battu de 900 coups de canon, le donjon en partie démoli, une brèche ouverte dans la muraille, et l'assaut donné. Mais la garnison était très aguerrie et se défendit bien, le Vicomte de Turenne perdit vingt de ses meilleurs gentilshommes, et le siège dut être levé. Les protestants continuèrent pendant plusieurs mois à piller le pays et à rançonner les paysans. Gilles de Montal établit un camp près du château pour surveiller et attendit que la place soit dégarnie de ses meilleurs troupes.
Au XIIIe siècle, la seigneurie est, comme les tours de Merle, possédée par plusieurs familles :
À la fin du XVIe siècle, la famille de Saint-Exupéry est parvenir à réunir dans ses mains toutes les coseigneuries.
Le seigneur de Charlus était toujours coseigneur de Miremont en 1585. Les deux seigneurs Claude de Lévy-Charlus, et Henri de Bourbon durent faire un règlement de jouissance pour partager les droits: Le premier eut dans son lot un corps de logis flanqué de deux tours, l'une carrée et l'autre ronde, la boulangerie et une cour séparée par un mur élevé. Plusieurs parties restaient indivises : une tour placée dans la cour du vicomte de Lavedan, l'entrée du château qui se faisait par un grand portail et un pont-levis dans la cour du comte de Chaslus, ainsi que le bois et la chapelle, mais chaque seigneur avait sa cloche. (...)
Le château n'est plus habité depuis longtemps et coûteux à entretenir : il le fait démolir en 1777.